[Rp] Battue sanguinaire

Sujet: [Rp] Battue sanguinaire Sam 29 Jan 2011 - 21:43

[Dans le Hall d’entrée - A coté des Douves]

Kels, devant son armoire spéciale chasse, essayé tout ce qu’il pouvait afin d’être le mieux équipé pour vaincre la meute de Loups. Il n’était pas question que ces maudits Loups errent devant la demeure et encore moins qu’ils y pénètrent. Non de non, c’est pourquoi il sortit sa maille et son épée, celle où il y avait gravé Ad Majorem Bourmont Gloriam.

Il était équipé comme pour partir à la guerre avec sa petite côte de maille et son épée. Il l’avait accroché fermement à sa ceinture, à côté de son petit couteau jute au cas où. Il sortit de la salle précédente relativement motivé pour partir à la chasse ! Est-ce que le Loups se mangent ? Est-ce que le ragout de Loups est bon au moins ? Enfin bref, il essayerai d’en trainer un si jamais ils s’en sortaient tous indemne. Il monta juste deux trois marches de l’escalier, histoire qu’on l’entende jusqu’en haut, de sa voix si douce :

Appel général, appel général !! On se réveille, on se bouge, on se motive et on me rejoins devant la grille disons dans 2 minutes. Maccro !! Hersent !! Equipez vous, on part faire une chasse aux Loups.

[Devant le domaine - Dans la cour - Proche des douves]

Il sortit en trombe de la demeure et se posta devant la grille pour attendre les recrues qui étaient désormais des gardes. Dans la petite cabane de sentinelle, il se saisit de trois arc et en déposa deux par terre et s’équipa du troisième sur le dos. Flèches en poche, il tapotait du pieds, impatient.

Cela faisait combien ? 3 minutes au moins. Que faisaient ils à trainailler comme cela ? Pas besoin de se pomponner pendant trois heures pour aller à la chasse sanguinaire quand même. Il ruminait tout ce qu’il pouvait, commençant à faire les cents pas autour des arcs déposaient au sol.

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Sam 29 Jan 2011 - 22:24

Hersent se trouvait dans ses appartements, tranquillement installée près de la cheminée, dans un confortable fauteuil. Elle berçait Arthur, doucement, en le regardant avec amour et tendresse: il tétait avidement, ouvrant de grands yeux, la fixant tout en déglutissant le liquide nourricier. Une osmose, indicible et éternelle, reliait la mère à l'enfançon. Une atmosphère de paix et de tranquillité planait dans la salle où seul le bruit du feu crépitait dans le silence du crépuscule hivernal.
C'est alors que retentit la voix de stentor de Kelso qui rameutait la maisonnée.
Hersent dressa l'oreille et crut entendre parler d'une chasse aux loups, puis elle entendit un bruit d'arme et de porte claquée.
Doucement, elle mit fin à la tétée, elle embrasse le front de son petit Arthur, lui essuya le coin des lèvres où perlaient quelques gouttes de lait. Elle le prit contre elle, le serra tendrement puis le mit dans les bras de la nourrice, la douce Flore.
Flore, tu changeras ce petit amour avant de le coucher dans son berceau. Au fait, tu as le droit de lui faire des chatouilles et de lui raconter des histoires...il adore ça, tu sais bien. Je serai absente une grande partie de la nuit.

Hersent passa dans la chambre pour revêtir sa cotte de maille, sa veste de cuir renforcée et mettre son poignard dans sa ceinture. Elle se retourna pour regarder son fils dorloté par Flore, elle sourit, emportant dans son coeur ce doux tableau.
Le couloir était sombre, le crépuscule créait un jeu d'ombres et de lumières ajourant les murs d'étranges dentelles tremblotantes...pour un peu, elle n'aurait pas été étonnée de rencontrer un fantôme. Qui sait? Ce genre de demeure devait certainement avoir SON fantôme attitré!
Elle dévala les escaliers, vit que Kelso était déjà parti, prit sa cape de bataille et sortit dans le froid glacial d'une nuit qui s'annonçait longue.

Une chasse aux loups...c'était une première pour elle. Elle traversa la cour pour se rendre vers l'entrée du château, près des douves. Là, elle vit Kelso, piaffant d'impatience, l'arc en bandoulière, la cotte sortie, l'air guerrier.

Sire Kelso, me voilà!

Elle vit deux arcs à terre, elle en déduisit que Maccro était encore à l'intérieur. Elle en profita pour enfiler ses gants de cuir qui la protègeraient du froid et de la morsure de la corde de l'arc.

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Dim 30 Jan 2011 - 11:12

Allongé sur son lit à bailler aux corneilles, Mac rêvassait. Il repensait à sa candidature, avait il fait le bon choix ? Serait il à la hauteur ? Pff ... Quelle idée d'écouter les gens, et si j'y arrive pas hein ? Il laissait échapper un soupire de temps à autres. Et puis, comment faire d'abord ? Animer une ville de fantômes, ça allait pas être de la tarte ! En parlant de tarte ... J'ai faim moi !

Il sauta de son lit, le ventre gargouillant. Bon, si il y a une chose où je sais parfaitement où ça se trouve, c'est les cuisines ! Allez hop, on est parti ! Tout affamé qu'il est, il partit vers les cuisines où on voudra bien le servir un petit encas, ben oui, fallait être en forme tout le temps hein. Et avoir faim, c'est pas être en forme !

A peine eût il descendu les escaliers que la voix ronchonne et gueularde de Kelso retentissait partout dans la demeure ! Qu'est-ce qu'il avait encore ? Moi, je veux pas encore d'un entrainement aujourd'hui ! J'ai le corps tout violacé déjà ! Mac tendit un peu plus l'oreille pour mieux comprendre le message du "chef".

Une chasse aux loups ?? Héhé ! Quelle bonne idée, ça fera un bon gigot de loup ça ! Enfin .. Jamais mangé de loups, donc j'en sais rien ! Ah ben je pourrais pi etre ramener la tête chez Iseult, ça décorera son salon. Quoique ... ça risque de pas lui plaire ... Arf ! Elle qui préfère les ragondins, beurk !

Et voila Mac qui courrait vers sa chambre, toujours affamé ! Pff ils respectent rien les loups hein ! Il enfila des affaires plutôt chaudes mais qui le laissaient faire les mouvements souhaités sans le gêner. Il ne mit rien sur sa tête, ça allait décoiffer ! Il prit un poignard qu'il attacha à sa ceinture. Il mit des bottes qui lui permettaient de courir aisément et s'en alla à la grille !

Aïe aïe aïe ! Hersent était arrivé avant lui ! Pff encore lui qui allait se faire engueuler, pfff ! Enfin bon ...

Coucou Hersent ! * et un bisous pour réchauffer *

Bonsoir chef ! Mac prit l'arc posé par terre et essaya de le bander. Il était de bonne facture, la chasse promettait d'être bonne ! Euh, vous connaissez leur nombre ? On reste ensemble ou on se sépare ?

Mac mit les flèches dans un carquois en attendant les réponses.

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Dim 30 Jan 2011 - 11:50

Un léger ouragan déboula dans la cour et arriva vers eux: c'était Mac.

Coucou Mac! Comment va? Prêt à chasser le loup!!

Et elle rit lorsqu'il lui l'embrassa.

Toujours aussi câlin mon Mac.

Et, à son tour, elle lui claqua un bisou sur les deux joues.

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Dim 30 Jan 2011 - 20:41

Et comme d’habitude, qui est es retard ? Il ne décrocha même pas un sourire à Hersent, qui pourtant était là à l’heure, il resta fixé sur le fait que Mac était en retard, rien de plus. Il lui lança un regard noir quand celui-ci bisa Hersent et vise versa. Non mais sérieusement, trop de bises … c’est écœurant. Il dévisagea ses deux acolytes et se frotta les mains, déjà pour se réchauffer, deuxio, pour se motiver encore plus.

Bon, nous sommes réunis pour faire une battue autour du domaine. J’ai repéré une meute de Loup qui traine non loin. Le nombre ? Je ne sais pas du tout, j’en ai compté au moins 5 ou 6.

Il reprit son souffle et réfléchit à une stratégie pour vaincre ses animaux sanguinaires. Se séparer ? Peut être bien une bonne idée. Il n’allait pas les laisser seuls quand même … non, non. Il posa sa main sur son épée comme pour se motiver puis reprit.

Mac et Hersent, vous irez ensemble vers l’est. Je prendrais vers l’ouest. Je ne veux pas vous voir vous séparer, compris ? N’ayez aucune pitié pour ces animaux, vous pouvez les dépecer, boire le sang ou autre petit plaisir !

Allez en route. Sortez vos arcs, soyez attentifs.

Il leur tourna le dos et passa la grille pour se retrouva devant la grille. Petite pause devant la foret, petit stress aussi puis finalement, il prit le petit chemin vers l’Ouest. S’il arrivait à un ramener un mi mort dans la demeure, peut être qu’elle serait impressionnée ?

Et ce froid qu’il lui glacé le sang, diable qu’elle vie de chien ! Il jeta un dernier regard aux deux gardes de l’autre coté puis s’engouffra pour de bon dans la foret. Il dégaina son épée et commença à taper dans les feuilles pour se faire un passage. Sur le sol, il pouvait apercevoir les empruntes qu’il suivit sans faire attention. Une partie de la meute devait être dans les parages à coup sur. Il n’en ferrait qu’une bouchée, qu’une mixture qu’il porterait en trophée dans le salon. Il ralentit le pas, Kels venait d’apercevoir une ombre ou plutôt un mouvement non loin de lui, il stoppa, essayant de voir une silhouette. Il prit son arc et y plaça une flèche prêt à tirer.

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Dim 30 Jan 2011 - 21:01

Et puis voila ? Qu'est-ce que j'avais dit hein ? C'est moi qui prend tout ! Toujours de ma faute ! Pfff ! Ce regard en disait long sur les impressions et les pensées que Kelso avait. Et à en juger par la noirceur de celui-ci, il n'était pas heureux ! Alala, mieux vaut tard que jamais comme dirait l'autre ! Oh !

Quoiqu'il en soit Kelso donna ses ordres. Ainsi Mac partirait avec Hersent ! Quelle bonne nouvelle ! Ils pourraient papoter aisément sans que Kelso les surveille ! Et puis Mac pourra montrer ses qualités combatives à Hersent eh ! Et une manière de frimer, une ! Enfin ... Si Hersent n'est pas plus forte que lui .. Après tout, elle est loup .. Arf ! ça risque de compromettre mes plans !

Bon, tu viens Hersent ? On va chasser du poilu ! Il se reprit. Pas le poilu que tu vois là bas, mais le poilu le loup !

Il haussa les épaules et partit dans la direction indiquée ! Il jeta un regard en arrière pour voir si Kelso avait entendu ses paroles. Heureusement, il était dur de la feuille et il s'en allait seul de son côté !

Bon Hersent, tu penses qu'une tête de loup ça fait jolie dans un salon ? Ou bien ailleurs ? Sur une porte d'entrée ! Ah ben oui, j'y avais pas pensé, ça pourrait impressionner ! Et tu penses qu'il y a autre chose que des loups ici hein ? Pi etre d'autres bêtes sauvages !

Il dit plus bas.

Tu sais .. La dernière fois j'ai vu des choses étranges, un corps transparent. Kelso me dit que je divague mais je suis sûr de l'avoir vu hein ! Et puis d'ailleurs lui, il parle tout seul ! J'ai rien dit quand on s'entrainait, mais je l'entendais !

Il haussa les épaules et tint son arc prêt à toute éventualité.

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Dim 30 Jan 2011 - 22:58

Hersent soutint le regard noir de Kelso: quel caractère de cochon cet homme, et pourtant, il s'en dégageait une tristesse et une douleur muette.
Elle fut contente de ne pas avoir à faire la chasse aux loups en sa compagnie ombrageuse...elle allait se mettre à l'affût avec Maccro, et elle comptait bien sur lui pour égayer la nuit qui allait être longue.
Elle prit son arc, le banda pour en tester la résistance et la force et dit:

Allez, Maccro , je te suis. Tu sais, je ne sais pas si une tête de loup serait du plus bel effet dans une salle...pour moi, ce serait une étrange décoration. Bah, hormis des cerfs, des sangliers (brrr, je les redoute plus que les loups), les loups sont les seules prédateurs de la forêt.
Bien, tu fais attention à ne pas être trop bruyant: les loups sont malins et ont l'ouïe fine....ainsi qu'un instinct de survie extraordinaire.

Puis elle l'écouta parler d'un fantôme:

Ah? Tu as vu un fantôme parler avec Kelso??? Tu en es certain? C'est vrai que parfois j'ai senti comme un léger courant d'air quand je passais dans les couloirs mais de là à penser que c'est un fantôme, il y a un sacré pas à franchir. Enfin, ce doit être dans l'ordre du possible vu l'âge de la Demeure!!

Ils avançaient doucement sur le sentier et entraient peu à peu au coeur de la forêt. Les ombres devenaient plus noires, les bruits étaient étouffés par les arbres et les fourrés. Il faisait froid et le silence cristallin des bois faisait ressortir encore plus leur solitude.
Hersent savait qu'elle devrait faire face à un loup et elle en était malheureuse d'avance...elle respectait cet animal majestueux, parfois sanguinaire mais jamais cruel. Elle pensait à Lou, le loup adopté par son époux, Lou qui veillait sur la maisonnée comme sur sa meute. Elle se ressaisit et s'accroupit sur le sol pour voir si la meute avait laissé des traces fraîches. Elle vit qu'une petite troupe était passée peu de temps avant eux, elle murmura à Maccro:

Mac, sors ton couteau, prépare des flèches...je crois que nous ne sommes pas loin d'un groupe de loups.

Elle s'enfonça à pas de loup, dans les fourrés, les sens en éveil, prête à toute éventualité.

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Lun 31 Jan 2011 - 1:08

[Quelque part sur le domaine, regroupés pour le moment]

La meute venait tout juste de tuer un jeune sanglier, elle avait passé la matinée en chasse, suivant les traces de la proie sur une grande partie du domaine, bien loin du terrier.
Mis en appétit par cette traque longue et harassante, ils s'étaient jetés sur la carcasse, Fenrir le mâle dominant et Hati sa femelle s'étaient servis en premier, avant de laisser la place à Gere et Freke les deux vieux frères, la jeune Sköll avait du se contenter des restes.

Trop maigre pour les rassasier complètement, le porc sauvage avait juste reconstitué leur réserve d'énergie, leur permettant de tenir jusqu'au lendemain s'ils ne trouvaient pas d'autres proies.
Celles-ci se faisaient rares, l'hiver allant-bon train les proies avaient disparus, parties dans des régions au temps plus clémentes ou hibernant au fond de terrier inaccessible.

De plus en plus souvent, Fenrir devait entrainer son clan aux abords des villages, croquant les malheureuses bêtes non mises à l'abri par les paysans, ici quelques poules, là-bas un agneau.
Se nourrir ainsi était risqué et plus d'une fois ils avaient du fuir avant d'avoir dévoré entièrement leur proie, les villageois les coursant sur quelques lieues, des torches en mains.

Il en serait de même ce jour, la jeune Skoll titubait d'épuisement, ses flancs aux os saillants montraient qu'elle n'avait pas mangé à sa faim depuis de nombreux jours, Gere et Freke n'allaient qu'à peine mieux, leurs muscles tressautant sous leur peau, ils respectaient de moins en mois la hiérarchie, et les repas devenait d'âpres luttes pour que le dominant et sa compagne puisse se repaître les premiers.

Un bref glapissement d'inquiétude s'éleva de la gorge d'Hati, poussant le chef à reprendre la chasse en direction des quelques cahutes qui bordaient les douves du domaine.
A pas souples et rapides, sans un bruit les prédateurs firent le tour des masures, à la recherche d'un animal isolé, un veau fut repéré, seul dans un coin de champs, le reste du troupeau broutant à l'opposer, il était une cible de choix pour la meute.

Fenrir lança la charge, se glissant sans encombre à travers la clôture, il vient planter ses crocs dans la patte arrière gauche du bovidé, ses compères le suivirent de près, harcelant l'animal, déchirant sa peau de leurs crocs.
L'odeur et la vue du sang les excitèrent, et le pauvre veau n'eut très vite aucune chance de s'en sortir face aux cinq monstres affamés qui firent couler son sang, jusqu'à l'épuiser.
Ils commencèrent à nettoyer la carcasse, se précipitant tous en même temps pour bâffrer le plus possible avant de fuir. La carnage fut bref, une odeur déplaisante leur chatouilla les narines suivie de bruits de voix, des humains approchaient il était temps de rentrer au terrier, abandonnant là la veau à demi dévoré.

Comme des dératées, les cinqs loups couraient vers les bois, cherchant à gagner l'abri des fourrés pour échapper aux regards des hommes. Les feuillages s'agitaient sur leur passage, la neige crissait sous leur pas, accompagnant leur fuite de bruits aisément audibles dans ce silence hivernal.

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Lun 31 Jan 2011 - 18:39

Arc en main, il avança si lentement qu’il finir par trébucher et se retrouva la tête dans un buisson. Il agita les bras dans tous les sens pour se sortir de cette situation qui était des plus inconfortable. Il se retrouva avec des feuilles dans le cheveux et resta les quatre fer en l’air, énervé. Il roula sur le côté pour sortir du buisson et se releva prestement en attendant le cris d’un loup. Mince alors, ils étaient beaucoup plus proche que prévu. Il partit en direction des bruits, laissant sur place son arc bien au chaud dans le buisson.

Courant à travers les branches, qu’il insultait au passage, il débarqua dans une sorte de ferme. Ce qu’il vit le dégouta rapidement, un animal était égorgé et quasiment dépecer entièrement … oh et l’odeur, surement qu’il la garderait sur lui pendant un moment. Il se retourna et chercha des yeux un signe, un bruit mais avec la nuit qui tombait, il n’y voyait quasiment plus rien.

Un bruit venait d’être détecté, en avant. Il reprit sa course folle en tentant un saut au dessus de la barrière qu’il réussit avec fierté et se re engouffra dans la foret. Il suivit les traces de pas pour finalement arriver dans un cul de sac en apparence. Il reprit son souffle un instant et finit par se demander qui était la proie … lui ou les loups ? Il avait comme une vague sensation qu’on l’épiait … qu’on le suivait. Ce n’est que des animaux bon sang !

Il toussota brièvement, essayant de contenir un éternuement. Il se gratta le nez en priant que cette envie soudaine lui passe rapidement, il serait rapidement repéré avec ce bruit. Il se saisit de son arme et fit demi tour pour finalement grimper une très légère montée. Il se trouva un peu plus en hauteur, d’ici, il pouvait mieux voir. La patience n’étant pas sa qualité, il décida de prendre les choses en main :

Minou minou !! Venez voir Papa … je ne vous ferrais pas de mal … minou ! *grand blanc et éternuement qui aurait réveillé un mort à coup sur*.

Piouf, au moins, il ne serait plus encombré par ce poids. Il resta sur place, sans bouger, dans la crainte de voir un loup lui sauter dessus, affamé. Pas de mouvement au abor, il fit un geste, puis deux.

Allez bande de chiens galeux !! Sortez de votre cachette, Kels a un petit cadeau pour vous !

Sujet: Re: [Rp] Battue sanguinaire Lun 31 Jan 2011 - 19:24

Hersent cheminait depuis un bon moment sur le sentier forestier et hormis quelques touffes de poils accrochées aux branchages, elle ne voyait aucun signe de présence des loups. Mais où étaient-ils donc passés ces bestiaux??? Pfff à croire que Kelso les avait envoyé là où ils ne risquaient pas de tomber sur des loups, histoire de se réserver le combat pour lui seul. A l'est, allez à l'est leur avait-il dit.
Soudain, elle stoppa net sa progression: un bruit furtif s'était produit à sa gauche. Elle fit signe à Maccro de s'arrêter et de se taire. Elle écouta encore mais plus rien ne se produisit. Elle haussa les épaules...ce devait être un lapin ou un renard.
Elle reprit son cheminement, désespérant de rencontrer la meute.

Tu as la même vision que Iseult. Elle non plus ne pense pas que ça ferait joli dans un salon un tête de loup. Boah, tant pis, je donnerais la tête à quelqu'un d'autre, ou je la mettrais chez moi ! Ou bien à la mairie tiens ! Ou peut être la vicomtesse aime ça, tu penses ?

Ah oui, je t'ai pas dit que je me présentais à la mairie, pfiou quelle histoire ... j'appréhende grandement ! M'enfin bon ...

Mac releva la tête vers les branchages, chose absurde quand on sait que que les loups ne grimpent pas aux arbres .. Écureuil ! Ah non .. Ce n'était qu'un oiseau. Pff marre de marcher et de ne rien trouver. Il n'y a rien à regarder ! Pas même des fourmis ! Oh les fourmis ! Mais oui ! Iseult disait qu'il fallait suivre les fourmis pour arriver au but ! Le but serait les loups ... ! Pff mais quelle patate, pas de fourmis ici.

Bon et toi , tout se passe bien ? Arthur, comment il va ?

Mac regardait autour de lui, toujours à l'affût mais une oreille toujours branchée sur l'écoute des paroles d'Hersent. Resté à écouter Hersent d'un côté ne l'empechait pas d'être vigilant, alors pourquoi s'en priver ? Et c'est toujours plus gai quand on parle.

D'un coup, rapide, Hersent s'arrêta et brandit son arme. Mac banda son arc en direction de la provenance du bruit d'Hersent. Apparemment c'était rien ... Fausse alerte, pfff ! Saleté ! Mac repartit avec Hersent, flèche et arc en mains.

Il fait plutôt ...

Ce fut au tour de Mac de s'arrêter, une voix se faisait entendre. Malgré le vent qui faisait bouger les branches et faisait du bruit avec les feuilles on entendait quelqu'un. Mac tendit l'oreille, c'était pi etre un paysan du coin, après tout, un loup ça parle pas !

Boah, j'avais entendu quelqu'un, je pensais à Kelso, mais bon, il est parti de l'autre côté ... On va voir quand même, au cas où la voix aurait vu les loups ?

Allons bon, cette fois c'était Mac qui s'arrêtait, sur le qui vive. Il avait entendu une voix...une voix??? Mais Kelso était parti dan sla direction opposée à la leur! A moins qu'ils n'aient trop dévié sans s'en rendre compte. faut dire qu'avec cette obscurité naissante, toutes les sentes se ressemblaient, et comme ils discutaient de choses et d'autres en marchant, ils avient dû louper un embranchement. Elle avait donné des nouvelles d'Arthur à Mac, elle n'avait cessé de vanter les progrès de son fiston ainsi que ses facéties plus adorables les une que les autres...il faisait bon de discuter avec Mac qui sans en avoir l'air, veillait et guettait le moindre bruit.

Bien, Mac, nous courons donc vérifier tout de suite!!!

Ils partirent d'un bon pas en direction du bruit de voix capté par Mac. Après une marche rapide de quelques minutes, ils parvinrent dans un pâturage où une ferme brinquebalante offrait un piètre abri aux bovins. Un spectacle écoeurant les attendait: un veau avait été à demi dévoré, et abandonné comme si les prédateurs avaient été dérangés dans leur festin, et baignait dans son sang et ses entrailles éparpillées aux quatre vents. L'odeur du sang était suffocante malgré le froid. La meute n'était donc pas si loin que cela.
Elle regarda aux alentours et vit une partie de fourrés écrasée par un récent passage:

Dis, Mac, je crois que la meute et son poursuivant sont passés par là. Viens, on les piste!

Et elle s'engagea dans le passage, le poignard dégainé et les sens en alerte.

Visiteur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/01/2011

[Un bruit inhabituel et c'est la débandade]

Sans le savoir la meute errait dans la zone où évoluait l'humain isolé, les loups le précédaient de quelques pas, filant à toute vitesse vers la cavité où ils pourraient s'abriter pour leur échapper.
Les bruits s'amplifiaient derrière eux, les effrayant, combien étaient-il à leurs trousses? 3? 5? 10? Difficile de savoir, le vent ne leur apportait aucune odeur mais les divers craquements et froissements de feuilles laissaient croire qu'une horde de chasseurs étaient après eux.

Et soudain un éternuement couvrit tous les autres sons, les loups qui n'avaient jamais eu l'occasion d'entendre pareil bruitage furent complètement paniqués et s'égaillèrent dans plusieurs directions.
Le couple dominant s'en fut droit devant, continuant sur sa lancée, espérant atteindre la cache avant d'être rattrapés par les hommes, les deux frères disparurent sur leur droite, espérant gagner le ruisseau qui bordait les bois et ainsi disparaître à la vue dans le terrain accidenté composés d'éboulis de rochers et de vieilles souches pourrissantes. La jeune Skoll resta seule, marquant un temps d'arrêt, ne sachant qui suivre pour plus de sûreté, trop épuisée elle partit sur sa gauche, zigzaguant à pas lents, sans faire de bruit pour tenter de contourner les chasseurs et de se cacher dans la zone ainsi désertée. Elle n'avait plus de forces, seule la ruse pouvait encore la sauver.

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

[Trainant les pieds sur les hauteurs d’une ruisseau]

Trainant les savates dans les feuilles mortes qui recouvraient la neige, il eut qu’une envie, faire demi tour et laisser les deux autres gardes faire la ronde, sans rien dire, il se voyait déjà les doigts en éventail devant la cheminée, petite chope de breuvage alcoolisé d’une main, gâteau ultra calorifique dans l’autre. En attendant, il se les gelé ici … Il s’arrêta, se posant sur un rocher, il tenta de regarder le plus loin possible mais en vain. Il était tout seul, même pas une Hersent à lui faire la moral ou un Maccro qui ferrait la conversation seul.

Enorme soupire puis sursaut. Des bruits, tout proche. Ni une ni deux, il se leva et s’approcha du rebord avec un énorme sourire dessinait aux lèvres. Un loups était juste en bas, juste la, s’il tendait le doigt, il le touchait … bon d’accord non, mais il était juste là. Oh, un deuxième … parfait !!

Maccro !! Hersent !!

Comme s’ils allaient entendre ! Il s’accroupie et avança en mode camouflage dans un buisson. Un genou à terre, il se chercha son arc. Idiot, tu l’a oublié quand tu t’ai ramassé. Bibi aurait pu me le rapporter se dit il. Vraiment, celui la, il ne sert à rien à part venir réveiller la nuit, tss satané Bibi.

Il prit son couteau de boucher à sa taille et s’avança encore un peu, en évitant de faire tomber des petites roches. Les deux loups étaient juste en contre bas, à quelques mètres … après analyse minutieuse : 10 mètres ! Il se releva d’un coup de derrière son buisson et balança violemment son couteau vers un des loups, le plus proche à fortiori.

Il se rebaissa mais par manque de chance, il dérapa bêtement et dégringola la petite pente ne sachant même pas si son couteau avait fait une victime. Il arriva en bas de l’inclinaison la tête la première et se cogna contre une pierre en plein dans l’arcade qui ne se fit pas prier pour éclater.

Main sur le front, il se releva aussitôt, un peu sonné, il dégaina son arme, prêt à l’éventualité d'une attaque d’un ou deux loups. En tout cas, une bête lui faisait face, trop prés à son gout. Il agita son arme devant l’animal essayant de le toucher voir de le planter directement.

Visiteur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/01/2011

[Gere et Freke, près de Kelso, au niveau du ruisseau]

Gere le plus vieux des deux marchait en tête, suivit de près par Freke, ils trottinaient entre les rochers, enjambant le ruisseau pour passer d'une rive à l'autre, brouillant leur piste.
A l'écoute des bruits de la forêt, ils s'arrêtèrent en contrebas d'un petit monticule, profitant du silence pour boire, pensant que les chasseurs avaient perdu leurs traces.
Freke humait l'air quand une douleur éclata le long de son échine, quelque chose de pointu et de lourd lui avait entaillé le dos avant de glisser sur le sol, émettant un "schlong" désagréable en percutant les rochers.
Dans un couinement de douleur il s'écarta du rocher en grognant et se planta au milieu du ruisseau regard braqué sur la colline hostile.

Gere s'était précipité en entendant le glapissement de son frère, et en bon protecteur, il s'était placé devant lui face au danger qui se révélait être un humain ensanglanté, une lame à la main.
Montrant les crocs, il recula jusqu'à se trouver à la hauteur de son frère, alléchés par l'odeur du sang humain, qui réveillait leur faim, ils se mirent à tourner autour de Kelso, en restant hors de portée de sa lame, grognant et bondissant légèrement vers lui de temps en temps avant de reculer précipitamment.

Beurk ... Ils ne finissent même pas leur repas les loups, ils laissent les veaux à demi mangés sur place, ah ben ils sont culottés ! Et en plus ça pue ! Pauvre vieille dame qui vit ici, elle devait en être à son premier animal de perdu vue la frayeur qu'on pouvait lire dans ses yeux.

Quoi ? La meute ? Où ?

Mac avait bandé son arc et cherchait l'endroit dont parlait Hersent. Quel imbécile, elle disait juste le chemin à emprunter pas qu'elle avait vu les loups !

Ah voui ! *débandant son arc mais restant aux aguets* Allons-y ! Cette scène m'a encore plus donné envie de pourfendre du loup !

Déterminé, Mac emprunta d'un pas décidé le passage, juste derrière Hersent- Pas très galant tout ça .. Tant pis !-. Il regardait partout. On pouvait voir les traces des loups, de plus en plus fraîches sur le sol. Malheureusement, Mac n'avait pas encore l'œil assez affuté pour en compter le nombre. Par contre, il fallait être aveugle pour ne pas remarquer que la lumière baissait, depuis combien de temps ils étaient partis au fait ? Pas la moindre idée, et son ventre qui gargouillait, saleté !

Ce fut une vue étonnante qui les fit s'arrêter, en effet, les loups s'étaient arrêtés à cette endroit, et avaient semblé sauter dans tout les sens. On n'arrivait plus à lire les traces. Qu'avait il bien pu se produire pour les faire devenir fous à ce point ?

Tu as vu ? On dirait qu'ils sont devenus fous ! J'arrive plus à lire les traces !

Mac regarda Hersent puis s'agenouilla pour voir de plus près. Autour de fouillis de terre piétinée, on pouvait voir plusieurs traces partirent dans diverses directions. Il semblerait que la meute se soit séparée. Alors, quelque chose les a effrayé, ou les a rendu joyeux, qui sait ? Et après, se sont séparés ... C'est bizarre un loup !

Euh, on reste ensemble ou on se sépare ? On dirait qu'ils sont partis dans diverses directions tout de même !

Hersent avançait dans le chemin et tout comme Maccro, elle avait emarqué que les traces se mêlaient bizarrement avant de partir dans différentes directions.

Mac, tu as raison, quelque chose ou quelqu'un a poussé la meute à se scinder en plusieurs groupes. Alors que doit-on faire? Rester ensemble ou se séparer? Je pencherais pour se séparer afin de tenter de les coincer. Comme la meute s'est séparée, nous devrions avoir moins de fil à retordre, non? Qu'en penses-tu?

Hersent se disait que la meilleure solution était de se séparer même si Kelso leur avait ordonné de ne pas le faire: l'occasion était trop belle de courir après quelques beaux spécimens.

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

[Au ruisseau]

Petit coup machinal, d’un revers de manche sur son visage. A croire qu’on venait de le saigne tel un goret arrivé à terme. Kel sourit sadiquement en voyant qu’il avait réussi à toucher l’un deux et voila que l’autre se mettait en rogne. Le loups faisait des approches assez étranges : un pas en avant, deux pas en arrière. Il agitait seulement son arme devant les deux chiens-loups espérant qu’il s’approcherait et qu’il pourrait l’embrocher pour de bon avant de pouvoir finir le boulot sur le blessé.

Quand le loup reculait, Kels avançait mais il était rapide didiou. Il lui tournait autour et le garde finit par comprendre, lentement certes, qu’il était désormais la proie. Puis le sang qui lui coulait sur le visage devait excité encore plus cet animal. Il décida de tenter quelque chose, il en avait le tournis à force de suivre l’animal. Il baissa sa garde pour reprendre quelque force, gardant fixement l’animal en vu et d’un geste rapide, il se livra sur le loup.

Il eut envie d’éternuer encore en sentant les poils de celui-ci sur son visage. Il se prenait sur un match de soule et venait juste de tenter un plaquage sur un animal. Encore une belle et idiote idée mais il agissait souvent sans réfléchir, un gros défaut ? Puis de son arme toujours en main, il tenta de poignarder cette boule de poil en pestant tout ce qu’il pouvait.

A l’instant présent d’une futur probable morsure qui précéderait surement une gangrène aggravée qui permettrait l’amputation d’un bras ! Mais soit, on ne venait pas s’installer et mettre en danger des gens sur le Domaine de Bourmont. Est-ce que les deux autres Gardes s’en étaient donné à cœur joie ? Bah, surement que le jeune Macc n’en ferrait qu’à sa tête et que Hersent, dans un sentiment maternelle, le laisserait faire ce qu’il veut.

En attendant, la situation était critique. Quelques griffures par ci par la mais sa seule préoccupation était de savoir s’il son arme avait toucher gravement la bête.

Hersent décida de prendre les choses en main et dit à Maccro:

Tu pars à droite et moi à gauche. Si jamais tu rejoins sire Kelso, tu lui prêtes main forte et tu lui dis que je suis à la poursuite de deux jeunes loups de la meutes. Je crois que ce sont des femelles mais je n'en suis pas encore certaine.

Elle s'engagea sur la sente de gauche, épiant le moindre indice pouvant la mettre sur la piste des jeunes louves. Hersent éprouvait un étrange sentiment: une peur mêlée à une excitation de chasseresse et à une admiration pour ces fauves si altiers et si beaux. Elle entrait de plus en plus profondément dans la forêt, la luminosité était presque nulle, l'ombre mangeait peu à peu le paysage arboricole. Elle s'arrêtait régulièrement pour écouter les bruits du feuillage, des animaux qui se cachaient, ceux de la nuit tombante. Soudain, elle avisa de belles touffes de poils accrochées aux branchages d'un bosquet: les louves n'étaient pas loin!
Elle ralentit l'allure, sortit son poignard de l'étui, et avança vers une clairière qui s'ouvrait non loin d'elle.
Dans un coin sombre, un étrange spectacle s'offrit à elle: une jeune louve, exangue de faim et de fatigue, haletait contre un rocher couvert de mousse. La bête avait un pelage presque blanc, son habit d'hiver certainement, ses yeux semblaient fiévreux. Son regard se perdait dans le lointain, la bête paraissait à bout de forces et un filet de vie la maintenait en alerte. Hersent était partagée: devait-elle abréger les souffrances de la jeune louve, à ce rythme elle ne passerait pas l'hiver, ou allait-elle céder à la compassion devant une créature du Très Haut? Doucement, elle avança vers la louve, la regardant droit dans les yeux pour asseoir sa supériorité; lentement, elle baissa la garde de son poignard, ne voulant pas effrayer inutilement le jeune fauve.
La louve ne bougeait toujours pas ce qui étonnait fort Hersent: ce n'était pas un comportement normal chez un loup....à moins qu'il n'ait à protéger quelque chose. Une alarme venait de retentir dans un coin de la tête de Hersent: la meute s'était divisée en plusieurs groupes, une ruse dans laquelle ils étaient tombés. La meute protégeait quelque chose, et le soupçon qui grignotait Hersent commençait à prendre forme. Elle continua sa progression, lente, douce et la moins agressive possible: la louve haletait, résignée et n'ayant plus la force de se lever...la fuite éperdue avait eu raison de sa vigueur. Le regard éperdu qu'elle lança à Hersent fit que cette dernière décida d'abréger les souffrances de la bête. Aussi, assura-t-elle la prise sur le poignard avant de s'approcher au plus près de la louve puis de lui enfoncer la lame dans le poitrail maigre et fébrile. C'est en pleurant qu'elle la tua...la Nature était parfois trop cruelle. Lorsque le jeune corps tressaillit pour l'ultime fois, que le dernier souffle de vie quitta le regard de la louve, Hersent aperçut ce qu'elle soupçonnait depuis le début: un louveteau, pas encore sevré, geignait. Hersent le prit délicatement dans ses mains, le retourna pour constater que c'était une petite femelle pas trop laminée par le manque de lait. La jeune louve morte était chargée, par le couple dominant, de veiller à la progéniture survivante.
Hersent sourit doucement, mit le jeune animal contre elle pour le réchauffer et décida de le sauver d'un sort cruel.

Visiteur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/01/2011

Avec Kelso

L'homme semblait ne pas avoir peur d'eux, il tentait de les poignarder sans grand succès la vivacité des loups les sauvant à chaque essai. Jusqu'à ce que Kelso use d'une technique peu conventionnelle: un plaquage..sur une bête aux crocs acérés, affamée et rendue presque folle par l'odeur du sang.
Le résultat ne se fit pas attendre, Gere, a demi étouffé par le poids de l'homme sur lui, agita ses pattes en tout sens essayant de se dégager, griffant autant qu'il le pouvait. La main tenant l'arme s'approchait trop près de lui, perçant sa peau à de nombreuses reprises malgré ses crocs qui se plantaient profondément dans l'épaule du petit chasseur.
Fere, libre bien que blessé par le lancer de couteau précédent, se mit à harceler Kelso dans l'espoir de le distraire assez pour qu'il relâche son frère. Il s'attaqua à ses jambes, y plantant les crocs dans un mollet avant de secouer la gueule en tout sens agitant le membre en même temps.
Des grognements et des cris de douleurs s'élevaient de l'endroit, ceux de Gere faiblissant peu à peu alors que la lame de Kelso lui ôtait un peu plus de vie à chaque coup.

Avec Hersent

Skoll avait sentie l'humaine s'approcher mais à bout de force elle ne tenta plus de fuir, attendant les gestes de celle-ci, protégeant le louveteau en le gardant caché aux yeux de la femme.
Immobile elle observait la chasseuse, s'approcher, essayant de fuir son regard, babines se retroussant pour dévoiler des crocs peu menaçants, car à moitié déchaussés par le manque de nourriture.
Quand elle vit la lame s'approcher de son poitrail, elle fixa l'humaine sachant que c'était la fin pour elle. La douleur éclata dans sa poitrine sans qu'elle ne tente rien, la mort l'enleva rapidement après une dernière pensée pour le reste de la meute. Elle avait échouée, le louveteau était perdu pour eux.
Celui-ci se fit embarquer par Hersent, trop jeune pour réellement comprendre le danger qu'elle représentait. Tout ce qu'il voyait lui, c'est qu'elle dégageait une chaleur agréable et que son odeur lui donnait faim, happant un doigt de sa ravisseuse il se mit à le mordiller et le lécher comme il le faisait avec les mamelles de sa mère, en poussant de ptits cris plaintifs.

Hersent rebroussa chemin, la petite louve contre elle, le poignard rengainé dans son étui. Elle la réconforta en lui laissant mordiller son doigt, puis hâtant le pas, elle partit sur les traces de Maccro. Ce dernier avait-il rejoint Kelso? Où se trouvait le reste de la meute?
Elle suivit la sente enténébrée, rejoignit la ferme isolée et partit faire la jonction avec ses deux compagnons.
Hersent mis la loupiote dans sa besace et accéléra la cadence. A mesure qu'elle s'enfonçait dans la forêt, elle percevait des bruits sourds de lutte, des cris et des grondements. Elle ralentit, aux aguets, se demandant où et quand attaquerait le reste de la meute.

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

[Au bord de la rivière Margot Margot se trempait le derrière … ]

Des idées stupides, il pouvait en avoir pas moins d’une centaine à la minute. Il ne s’en cachait d’ailleurs pas et, arrivait même à s’en vanter ouvertement. Le somum de sa dernière : renverser un verre de champagne sur un Vicomte frigide devant une salle pleine de Haute Noblesse ou encore, le fait d’avoir demandé à une certaine Marquise le rôle d’un huissier ou encore, avoir réussi à convaincre un juge à condamner un accusé à 300 écus.

AIEUHHHHHH !

Dur retour à la réalité pour Kel. Griffures multiples, non d’un chien enragé, il allait se faire bouffer par cette vermine de loups. Cette fois, il étouffa plus qu’un cris provenant de ces entrailles : double morsure à l’épaule qui heureusement ne fut pas trop profonde grâce à sa petite maille qu’il bénissait. Il fallait en finir avec cette boule de poil qui allait le faire amputer d’un pied si cela continuait. Coup de pied en direction de (Fere)
pour se dégager, laissant un bout de chair dans sa gueule au passage. Il en profita pour achever (Gere) d’un coup d’épée droit dans la gorge. Véritablement égorgé comme un goret saignait avant l’abattoir. Une giclé de sang se répandit sur ses braies ainsi que sur sa maille.

Il se retourna, essuyant d’un revers de manche le ludique qui s’écoulait toujours de son arcade. Il faisait face au survivant. Lentement, Kel se baissa pour ramasser son couteau précédemment jeté et le garda en main. Il boitilla légèrement vers sa direction, une main devant lui comme pour rassurer la bête blessée. Une fois à bonne distance, il termina le travail en lui rejetant le couteau en plein museau. Il s’avança vers la bête allongée, lui tapa dans le ventre pour vérifier si souffle de vie il y avait puis finit par s’assoir à côté de sa victime, calé contre un rocher. Epaule affaiblit, mollet qui tire, arcade qui s’est décomposée, griffures dans le cou notamment. Finalement, il ne s’en était pas trop mal sortis. Kel regarda vers la forêt, priant au fond de lui pour qu’aucun autres Loups ne débarquent.

HERSENT !!! MACCRO !!! BOUGRE DE DIEU, ARRETEZ DE VOUS TOURNER LES POUCES ET VENEZ M’AIDER AVANT QUE JE NE METTE LA MAIN SUR VOUS !!

Hersent progressait, poignard en main, en direction des cris de putois poussés l'inimitable chef de la garde de la Demeure: il n'y avait que Kelso pour beugler ainsi et hurler des menaces. Elle avisa un bosquet tranquille et touffu près duquel elle déposa la besace où dormait la petite louve. Elle repartit vers la clairière tout en se demandant où pouvait bien être Maccro. Elle ronchonna:

mais où es-tu donc passé, nom d'un petit bonhomme? Puis plus haut: Mac? Mac? Tu es là? Maaacccc, mais répond, bougre d'animal!

Sapristi de sapristi, pas de réponse. Lorsqu'elle déboula dans la clairière d'où provenaient les éructations kelsiennes, elle eut un premier mouvement de recul avant se s'immobiliser: le spectacle était épouvantable, le sang était partout répandu, une odeur écoeurante de viscères s'infiltrait partout, deux loups gisaient sans vie, Kelso, n'ayant plus figure humaine, appuyé contre un rocher, exangue de fatigue et perclus de douleurs, semblait savourer sa victoire près de sa dernière victime. Elle courut vers lui pour examiner ses blessures et estimer leur gravité...elle réprima une moue de dégoût en voyant un de ses mollets presqu'en lambeaux. Quant aux griffures, malgré leurs impressionnantes longueurs, elles ne paraissaient pas trop profondes. Ce qui soulevait plus le coeur d'Hersent, c'était l'arcade sourcillière complètement éclatée, suintant de sang et d'humeurs aux couleurs jaunâtres. Diantre, il faudrait certainement assommer le Kelso, ou alors lui faire boire un tonneau de bière pour recoudre cette charpie sinon, ce serait un carnage. Plus elle l'examinait, plus elle était effrayée par le nombre de blessures, certes sans gravité mais nécessitant de soins particuliers, qui devraient être rapidement désinfectées et cousues....une vraie partie de plaisir en perspective pour la maisonnée. Elle espérait que la Vicomtesse comptait parmi ses relations d'excellents médicastres aux doigts de fée.

Sire Kelso, Maccro ne va pas tarder, pour le moment vous devrez vous contenter de ma compagnie.

Elle regarde à nouveau les cadavres des deux loups:

Il n'y en avait pas deux autres? J'ai achevé la jeune louve, elle protégeait un louveteau. Je ne sais pas où sont passés les autres. Je ne suis pas tranquille, j'ai comme l'impression que nous sommes épiés.

Elle se relève doucement, enjambe un Kelso ensanglanté, et scrute les sombres taillis puis revient vers le blessé:

Je vais voir dans le taillis de droite, j'ai cru entendre un bruit.

Hersent avança en direction du taillis le plus lentement possible, dégainant avec précaution son couteau. Elle avait le coeur battant et une sueur froide commençait à descendre au creux de ses reins. C'est alors qu'elle entendit une cavalcade dans son dos! Elle virevolta sur elle-même et vit s'élancer vers elle une énorme masse grondante et poilue.
Elle eut juste le temps de se jeter sur le côté avant d'être bousculée par la bête en furie qui emportée par son élan, fit un roulé boulé plus loin.
Hersent peine à se remettre debout: à genoux, elle tente de reprendre son souffle tout en gardant à l'oeil le loup grognant et éructant sa haine de l'humain. Elle se demandait comment elle pourrait s'en défaire, de cette montagne de chair et de muscles, pleine de colère et d'envie de tuer. Elle fixait, oeil presque immobile, le loup, étreignant son couteau et pensant à la manière dont elle tranchait et perçait les carcasses de viande dans son atelier...cela lui donnait le courage d'avancer, imperceptiblement, vers le magnifique mâle, tout crocs dehors, babines retroussées. Elle allait vers son premier combat au corps à corps...jusque là elle n'avait connu que les exercices de la caserne. Elle sentait monter en elle une flambée d'adrénaline, bandant ses muscles et la concentrant sur une seule et unique chose: le loup, tapi au sol, près à défendre chèrement sa peau. Elle avait quelques bonnes épaisseurs de laine et de cuir mais s'attendait à subir la fulgurance des morsures lors de l'imminente attaque du loup.
Elle stoppa sa marche et perçut le râle rauque du loup prêt à attaquer: elle se campa sur ses jambes, priant pour que l'impact du choc ne soit pas trop violent et qu'elle y résiste le plus longtemps possible. Dans un brouillard, elle vit le bond de la bête, sentit le souffle de son déplacement et se retrouva sur le dos, aux prises avec un loup déchaîné par l'odeur de sang émanant du combat de Kelso contre les deux premiers loups. La gueule au souffle fétide effleurait son visage, cherchant à atteindre sa gorge: elle banda ses forces pour repousser ce premier assaut, donna des coups de pied dans le ventre de l'animal pour tenter de le faire reculer, et parvint à dégager sa main gauche, celle qui tenait le couteau. Elle enfonça une fois, puis deux, puis trois, la lame dans le flanc de la bête. Celle-ci, recula un peu avant de lui resauter dessus, excitée par le sang frais et la peur qui prenait à la gorge Hersent. D'ailleurs, Hersent commit une erreur de jugement en relâchant une seconde son attention: le loup en profita pour crocher violemment son épaule...elle sentit la douleur cisailler la chair et elle hurla de rage et de souffrance.

Mordiouuuuuu, il m'a à moitié dévoré l'épaule!

Dans un ultime sursaut, elle empoigna la bête par le cou, la secoua comme un prunier pour la désorienter puis réussit à enfoncer dans la jugulaire son couteau. Elle l'y laissa jusqu'à ce que le loup cesse de tressaillir et enfin exhale son dernier souffle. Elle le poussa sur le côté, admirative devant la stature impressionnante du loup: elle ne l'avait vaincu que parce qu'il était sous alimenté en cet hiver rigoureux et chiche en proie...en temps normal...c'est elle qui y serait restée. Elle s'agenouilla près de la dépouille sanguinolante du roi des forêts et se recueillit un instant pour remercier le Ciel de l'avoir épargnée. Avec respect, elle ferma les yeux du loup, espérant que son âme, si les animaux en possédaient une, s'envole vers un ailleurs meilleur.
Elle avait l'épaule douloureuse, la souffrance l'élançait et la faisait grimacer...mais elle était nettement moins mal en point que Kelso qui reprenait peu à peu ses esprits. Elle revint vers lui, prit dans une de ses poches une gourde et un morceau de tissu. Elle l'imbiba d'eau et commença à nettoyer doucement le visage du chef de la garde...manquerait plus que la Vicomtesse ne le reconnaisse plus et elle ne tenait pas à se faire sonner les cloches!

Dites-moi si je vous fais mal, hein! Voulez-vous boire un peu d'eau?

Pendant qu'elle lui demandait ce qu'il voulait, elle scrutait la clairière désespérant de voir arriver Maccro.

Mais tudieu, que fabrique-t-il l'animal?? Je ne pourrai jamais porter seule Kelso jusqu'à la Demeure! Mac...rappliqueeee! murmura-t-elle

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

Il attendit au moins des heures avant de voir arriver une silhouette. Sur le coup, il pensa à un animal mais fut soulager un instant. Il l’aurait maudit d’avoir mis autant de temps à daigner venir ici. Il la regarda et pesta tout ce qu’il pouvait sur elle intérieurement et bougea la tête quand elle tenta de le nettoyer. Il ravala sa colère et se leva, il était pas impotent non plus non d’une pipe. Il s’appuya contre le rocher et la regarda revenir, blessée. Il se passait quoi dans cette foret ?!

Il s’essuya le visage en la regardant, cachant une petite grimace et lui lança un regard noir. Mais alors, pas un regard gentil du tout. Il était énervé de nature mais quand on y ajouté des arguments, il sentait qu’il implosait de l’intérieur. Il se recula quand elle tenta une approche pour le soigner.

Est-ce que je parle pas françois ou quoi ?? Comment Maccro n’est pas avec toi ? Je t’avais ordonné de rester avec lui, non mais c’est pas croyable. Vous me gonfler tous à n’en faire qu’à votre tête, on voit le résultat après. Pour un Soldat, je suis étonné que tu n’en fasses qu’à ta tête, c’est n’importe quoi.

Il reprit son souffle, rangea son couteau, garda son épée en main et commença à avancer, l’air renfrogner. Il garda le bras replié et boitilla sans pour autant ralentir le pas. Il était temps d’aller chercher le blond avant qu’un loup n’en fasse qu’une gorgée. Il passa le long du ruisseau, se baissa pour se rincer le visage et reprit sa route. Il ne se retourna que très vaguement pour voir si Hersent suivait.

Allez, accélère. Tu iras voir le médicastre de la Demeure pour ton épaule et c’est un ordre. Si jamais tu n’y vas pas, tu auras à faire à moi. Pas envie d’avoir un garde manchot, ils sont déjà écervelés alors bon.

Il frappait les herbes avec son arme, bougeait les branches qui osaient venir le perturber dans sa cavale. Se retourna encore pour jeter un œil à Hersent.

MACCROOOOOOO !

Il se retourna vers Hersent à bout de nerf et presque à bout de force. Surement qu’il pourrait rajouter cette expédition à la longue liste des idées à ne pas retenir. Il soupira un bon coup et tenta de regarder autour de lui. Il faisait maintenant nuit et il n’y voyait pas plus loin que 2 mètres. Il regarda Hersent :

Rentre à la demeure. Ne fais pas de bruit pour ne pas réveiller la Vicomtesse. Je vais aller chercher Maccro espérant pour lui qu’il est mort à l’heure qu’il est parce que je vais me faire un malin plaisir à le tuer de mes propres mains sinon.

Il se retourna d’un coup … il venait d’entendre un bruit dans les buisson. Les feuilles remuaient, le vent devenait plus froid et sa colère … au top niveau.

Non mais, il était incroyable l'animal! Voilà qu'il mettait en doute ses capacités de soldat maintenant! Pfff, si elle avait décidé de se séparer de Maccro, c'était bien parce que la meute s'était scindée en plusieurs groupes. Si elle n'était pas arrivée à la clairière près du ruisseau, il se serait fait déchiqueter par le mâle dominant! Ce n'était dans son état qu'il aurait pu parer l'assaut du loup. Enfin, bref, le pompon était qu'il la renvoyait à la Demeure, comme s'il n'avait besoin de personne pour chercher Maccro, dans la nuit noire. Si elle comptait bien, il restait encore une jeune louve et la femelle dominante...il fallait qu'elle reste aux côtés de Kelso pour le seconder au cas où... car vu le tableau, une attaque des louves serait une catastrophe. Elle avait envie de lui dire qu'elle n'avait pas fait n'importe quoi, qu'elle avait pesé les risques et opté pour le moins pire, mais lorsqu'elle sentit son regard noir sur elle et sa colère monter, elle ravala ses paroles et les garda pour plus tard. Cependant, elle ne put s'empêcher de rétorquer à son ordre de rentrer à la Demeure:

Il n'en est pas question, chef: je ne vous laisse pas tout seul, dans votre état d'épuisement, dans la forêt où rôdent encore deux louves. Mon épaule peut attendre...Elle grimaça et poussa un petit grognement...Maccro non! Et nous ne serons pas trop de deux pour le récupérer...et puis à trois, même éclopés, nous pourrons faire face aux derniers loups si combat il y a.

Comme elle s'apprêtait, finalement, à répondre vertement aux ronchonneries de Kelso, qui, une fois encore, brillait par sa mauvaise foi, elle failli prendre un coup de coude de sa part: il venait de se retourner brusquement au bruit venant d'un buisson. Elle resta clouée sur place, aux aguets, remerciant le ciel que son épaule blessée fut celle de droite car elle pouvait se cramponner à son couteau, prête à en user.