[rp]Quand les harpies ne sont pas loin.

Il avait croisé la vicomtesse de Bourmont, il ne l'avait jamais vu comme ça. Elle lui avait parlé à coeur ouvert, chose très rare chez cette femme revèche. Il en avait été tout chamboulé. Sans compter qu'il avait du parler à son copain Kelso. La chose n'avait pas été aisé, mais c'était la vie et les amis devaient servir à ça.

Il savait que le Duc de Champagne avait été très touché et qu'en ce moment même il devait être en pleine mise au point. Lui en avait profiter pour s'arrêter à Brainville, ou le personnel n'en n'était pas revenu de le voir.

"Apportez moi au moins cinq bouteilles de bon vins et presto. Faite entrer le Duc de Champagne sa Grasce Kelso quand il se présentera. Bonjour au faite désolé de débarquer comme ça mais le devoir va me retenir quelques jours ici."

Il prit place dans le salon, posa son fondement dans un moelleux fauteuil et débouché une des bouteille en attendant son ami.

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

A peine sortit de Bourmont, il en avait prit une belle sur la tête. Il s’attendait au pire, chaque jours, espérant que cela change, finalement, ce qu’il avait découvert lui avait fait monter la rage. La colère était elle qu’il était prêt à quitter cette maison et le plus vite possible. Surement sous le coup du choc qu’il en vint à penser cela. Aussi, prit il la direction de Brainville pour se réfugier de la honte qu’il portait sur lui. Il se sentait même sale et dégouté. Comme un homme sans vie, il passa devant les gardes qui le virent sortir et se mirent à le suivre. Pauvres hommes, ils ne faisaient que leur travail à le protéger. Comme s’il risquait quelque chose.

Il arriva à Branville, il se laissa guider par le personnel. Il n’eut même pas la peine de se présenter, on le guida sans rien dire. Il bouillait de l’intérieur et poussa la porte pour voir Amory. Le seul et dernier véritable ami qui lui restait. Il ne le regarda même pas, pas un mot.

Il se saisit d’une bouteille qu’il déboucha aussi vite, et commença à boire au goulot sans rien dire. Il s’affala dans un fauteuil et picola la moitié de la bouteille avant de daigner de regarder Amo. Les regards suffisaient. Ca c’était mal passé.

Je la hais !! Je décide de tout arrêter, c’est une harpie comme jamais. Me laisser croire pour tout me reprendre, c’est inhumain. Je vais faire mes bagages et partir. Je ne pourrai plus la regarder en face sans ressentir de la haine.

Les femmes sont des sangsues, tant qu’elles n’ont pas aspirer tout l’espoir que nous avons, elle nous laisse croire puis, une fois bien gonflée, nous laisse comme des malpropres. Je suis le Duc quand même, c’est quoi ca ??!

Il en profita pour reprendre une longue gorgée sans respirer. S'essuya la bouche d'un revers de manche comme un malpropre et termina dans un long mutisme.

Citation :: Je la hais !! Je décide de tout arrêter, c’est une harpie comme jamais. Me laisser croire pour tout me reprendre, c’est inhumain. Je vais faire mes bagages et partir. Je ne pourrai plus la regarder en face sans ressentir de la haine.

Les femmes sont des sangsues, tant qu’elles n’ont pas aspirer tout l’espoir que nous avons, elle nous laisse croire puis, une fois bien gonflée, nous laisse comme des malpropres. Je suis le Duc quand même, c’est quoi ca ??!

Apparement cela ne c'était pas passé comme ils l'avaient espérés tous les deux. La sans coeur avait encore frappé. Amory savait qu'elle commettait une grande erreur. Kelso était quelqu'un d'adorable, la Vicomtesse s'en rendrait compte un jour. A agir comme elle le faisait elle finirait seule au final, et elle l'aura bien mérité.

Kelso s'installa dans un fauteuil et bu à même la bouteille. Amory n'allait rien lui dire il connaissait l'amour que le Duc avait pour Oksana et pouvait bien comprendre son désespoir.

"Oui les femmes sont bien souvent sans coeur, et elles croient toujours avoir raison. C'est comme ça. Il nous faut faire avec. Il vaut mieux que tu te rendre compte de la situation maintenant que englué dans une relation sans amour. Tu souffres maintenant mais imagine ce que cela aurait été dans quelques années? Alors oui c'est dur mais c'est bien mieux. C'est un mal pour un bien."

Il finit la bouteille qu'il avait entamé en attendant Kelso, il avait lui aussi des choses qui lui pesait. Une grande fatigue de toutes ses heures séparés de son épouse. Des charges parfois très lourdes et surtout les conseils qui se succédaient et qui voyaient toujours l'intervention de gros nases qui n'étaient pas la pour le bien du duché mais pour pourrir l'ambiance de travail des petits nouveaux.

"ON va fêter sainte Boulasse tien ça nous fera le plus grand bien. A la tienne Kelso et aux femmes qui ne sont plus ce qu'elles étaient."

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

Il regardait Amo, les yeux déjà bien imbibés, il en remettait une couche, c’était parfait, juste ce qu’il fallait pour le relancer dans le dires de vacheries sur les femmes et surtout sur une femmes. Quoi que non, elles étaient tous comme ça, toutes en train de vous faire souffrir puis de vous laisser crever le bec ouvert. Il termina sa première bouteille qu’il balança contre le mur, où elle éclata en morceau. Il se saisit d’une autre bouteille qu’il ouvra sans attendre et repartit à picoler.

Faisant de grand geste, il tourna autour d’Amo en buvant toujours plus.

Elles n’ont jamais raison, elles sont toujours en train de se planter et c’est nous qui devons rattraper leur conneries à longueur de journée. Tu as raison, maintenant je souffre mais c’est beaucoup mieux d’haïr une personne que de détester sa propre femme. Elle m’avait dit oui, tu entends, elle m’avait dit oui. Elle s’est foutu de ma tronche, je vais être un vrai rancunier, je me vengerai ou tout simplement l’ignorer.

Santé mon ami, aux hommes et à leur belle vie ! Les femmes sont des …t’ain toutes les mêmes. J’en veux plus, je me débrouille très bien sans elles.

Il leva sa bouteille et trinqua avec Amo dans un grand claquement de verre. Il enchaina une grande gorgée et se mit à pleurer d’un coup puis à rire sans raison.

Tu devrais rentrer retrouver ta femme et ton fils va, tu as une belle famille toi.

Il lui sourit tristement et commença à tituber, bouteille en main. Il avait envie de s’amuser comme un gosse, de ne plus penser à rien l’instant d’une minute. Il chopa le bas d’Amo très fier et l’entraina vers la porte.

Viens, on prend les bouteilles puis on va faire les cons !

Il l'écoutait, ça servait à ça les amis. Kelso avait envie et besoin de boire. Amory ne le laisserait pas tout seul. Il buvait aussi mais moins afin de pouvoir controler la situation en cas de débordement.

"Ma famille, tu parles. Parlons en de ma femme. Jamais la et quand elle est la c'est pour s'occuper des gosses ou de la Mesnie. Donc tu vois que je sois la ou pas elle ne s'en rendra même pas compte. Ysa ne me voit plus. Je suis transparent, y a que le secretériat d'état qui compte ou les enfants. Moi ce qui m'arrive, ce que j'endure je vis elle s'en fou. La mort de la Reyne m'a marqué mais mon épouse ne m'a pas même posé une question. Tu as raison bougeons allons faire les cons ça nous feras rire au moins."

Il prend une bouteille a son tour et suit Kelso. Il savait que son copain risquait de faire des conneries. En plus Amory était mélancolique ce jour, donc rire leur ferait du bien.

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

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» Moi quand j'arrive, on me voit.
» Parce que les escargots ne sont pas poilus...