Une Gazette ? Un Canard ? mieux ! un BOURMONTIMES !

[un petit peu de rp quand meme..... ]

[message subliminal?? Fallait que ma brune qui claque les portes s'exprime autrement que par gestes?? bah...fallait dire!]

discretement, la Cancan Rose allait et venait dans la demeure, malgres ses couleurs vives, nul ne faisait plus attention a elle, la sachant innofensive.
Elle apporta le Bourmontimes n°2, l'offrant gratuitement aux concernés. Cette fois se mélaient humour et tristesse.. une premiere pour la Rose qui passait son temps a rire et chanter. Femme-enfant dans sa tête.. et pourtant, tellement femme pas son physique et son amour des hommes ; de tous les hommes !

Cachée derriere une longue tenture, la donzelle aimait guetter ses assidus lecteurs et surtout voir leur réaction.
Nouveauté ! Un garde fit son entrée et s'empara d'un exemplaire.
La Rose tend l'oreille mais le soldat semble perdu dans ses pensées.
Alors qu'elle tente de les deviner en scrutant les expressions qui se dessinent sur le visage du garde, celui ci se met à brailler.

Hep Hep mon tout beau, tu fais trembler les murs à hurler comme ca.

Elle l'attrape par un bras, le tire à reculons et l'oblige a s'asseoir à ses coté sur un petit banc moelleux qui tronait contre le mur.

Là, donne moi ce torchon que je te le lise.
lui chuchotte elle a l'oreille en lui prenant le journal des mains.

alors qu'elle allait commencer la lecture, l'oiseau rare et coloré arriva devant eux d'une glissade controlée.
Il fait le pitre et fanfaronne tel un paon. oh oui !!! que cela lui convenait parfaitement ! un paon qui fait la roue, devoilant ses couleurs eblouissantes.
Les couleurs, la lumiere.. le pêcher mignon de la donzelle. Tout le monde l'aurait deviné aux jupons colorés qu'elle porte elle même.
Rose lui rend son sourire, sourire qui s'accentue alors qu'il complimente son journal.

Elle se leve, dandine et tortille du cul jusqu'à lui. Carresse le bras du "Paon" et lui dit :
L'étoffe que tu portes est d'une rare douceur, est ce la couturiere d'icilieu qui te l'a cousu ?

Elle saute d'un coq à l'autre la donzelle ? nannnn elle papillonne ! gentiment et discretement... enfin, quand c'est possible.

Ahhh enfin!!! Une âme charitable vient s'occuper de lui...et quelle âme charitable, dédiou, la donzelle, plus accorte on meurt! Pfiouuuu, il ne savait que cette baraque de fous furieux pouvait avoir un tel joyau... la vache, qu'elle était belle, belle à.... culbuter dans un champ de coquelicots. Ah bah non, pas les coquelicots sinon la folle dingue d'herboriste s'rait capable de lui tomber sur le râble et de l'engueuler en plus. Tiens, d'ailleurs où est-elle la terreur des tisanes?

Regards à droite puis à gauche... pas d'herboriste à l'horizon....chouuueettte, tranquille avec la belle donzelle dont il f'rait bien son quatre heures. Lui qui n'avait pas vu d'femme depuis.... ben oui tout ça de temps, c'te vision d'rêve lui faisait des choses dans le bas-ventre... comme des picotements qui titillaient son... enfin... sa virilité quoi! Discrète vérification manuelle pour voir où sa joie devant un tel spectacle envoûtant l'avait conduit. Ouf, pas de panique encore du côté de la virilité.

Mordiouuuu, v'la qu'elle se colle presqu'à lui. Merdeuuuhhhh... valààààà... il sent que ça s'dresse dans les braies. Il tente de se concentrer sur la lecture orale que les lèvres pulpeuses, à croquer, à mordre, à embrasser, de la Miss en rose, lui font. Si ça continue comme ça, il va lui sauter dessus... c'est pas humain de chuchoter de cette manière, il a des frissons partout maintenant.
Il ferme les yeux, s'enivrant du doux parfum de la belle, écoutant vaguement les nouvelles de l'asile où il travaille quand soudain...patatras, rêve brisé, l'emplumé multicolore débarque, la bouche en coeur et la queue frétillante dans les braies... salaud...va pas m'la piquer où j't'empale sur les grilles d'entrée.

J'peux vous l'lire aussi ce sublimissime journal.

Regard froid de prédateur en furie:

Nannnn... dégage emplumé, y a d'jà la d'moiselle qui s'occupe de moi.

Pas possible, ce clampin coloré au lieu de dégager fait la roue devant SA donzelle à LUI. Et ELLE??? non mais ho là je rêve ou quoi? ELLE l'aguiche.... la sal**** toutes les mêmes, tiens! Mais la v'là qui r'vient vers lui, délaissant l'emplumé grotesque... pour sûr qu'elle préfère un homme un vrai, pas un maigrelet qui sautille comme un poulet! Mmmmm 'tain qu'elle sent bon, que sa voix est douce et sucrée, qu'elle est belle.

Elle me regarde et elle me touche !
J'ai la gorge sèche, j'ai mal au ventre, je souris bêtement. Arrête de sourire comme ça, t'as l'air d'un benêt. J'y arrive pas... Rhoo mais laisse-le, il est amoureux. Il a l'air idiot quand même à sourire comme un puceau. Vos gueules les mouettes, j'm'entends plus penser !
Et elle me parle !!
Je déglutis... elle est belle...

Je me redresse un peu et je lui réponds digne en faisant ressortir mes pec'.

C'est d'la soie. Mouarff de la soie ! C'te honte un homme qui porte de la soie ! Et alors, c'est doux, c'est beau et ça vient du pays du soleil levant. Ignare, imbécile d'ange. Il a raison, la soie c'est agréable au toucher. Et c'est du plus bel effet. Bande de lavettes ! Choeur de l'ange bleu et de X : Ignorant !
C'n'est pas une création de M'dame Klouska mais nul doute qu'elle est très douée et j'espère qu'un jour, elle pourra me réaliser une splendide tenue comme elle sait si bien les faire. J'pourrais p't'être lui servir de modèle aussi !

Enfin, ça... c'est ce que j'ai l'impression de lui avoir dit. Parce qu'en réalité, ça donne plutôt ça... Flash-back, on rembobine et on recommence.

Elle me parle !!
Je me redresse un peu et je lui réponds dans un bégaiement incontrôlé tout en faisant ressortir mes muscles de poulet.

Hin, hin... soie. Mouarff de la soie ! C'te honte un homme qui porte de la soie ! Et alors, c'est doux, c'est beau et ça vient du pays du soleil levant. Ignare, imbécile d'ange. Il a raison, la soie c'est agréable au toucher. Et c'est du plus bel effet. Bande de lavettes ! Choeur de l'ange bleu et de X : Ignorant !
Pas création... M'dame Klouska, hin, hin douée... moi, modèle, hein un jour, euh...

Pitoyable !

Mais elle est trop belle, elle m'impressionne. J'ai jamais vu une femme comme ça avant. Maman, tata, Klouska, Hers' et même ma Suz', lui arrivent pas à la cheville. C'est pas simplement une femme la Miss Cancan, c'est LA femme fatale !

Et puis le gros - ouais le gros, z'avez bien entendu - garde m'agresse. Je le regarde, les yeux noirs.

Nan c'est toi qui bouge, l'vieux. J'bouge pas non plus, j'reste avec la dame. Arrête de l'embêter. t'sais pas lire ben j'vais te le lire. La dame elle a sûrement mieux à faire. Pff, encore un inculte de soldat ça sûrement. Bêtes comme leurs pieds, ces gens là. Ca boufferait du foin que ça penserait bouffer le meilleur saucisson du monde ! D'ailleurs un petit coup d'oeil vers ses bottes pour être sûr qu'il les a mis à l'endroit.

Là pour le coup, j'ai retrouvé mes esprits. Hors de question que j'lui laisse la place. Je l'aime, et il est trop vieux pour elle. Et même si il est plus grand, même si il est plus fort que moi. Tant pis !
"Résistes !
Prouves que tu existes !" *

Je lis le journal sans me démonter y allant de mon petit commentaire !

L'premier article porte sur l'Duc Kelso qui s'relâche depuis qu'l est marié. Je lis. Nombreux sont ceux qui s'laissent aller quand ils sont en couple et bien installés dans l'train-train quotidien. Ensuite, c'parle d'la vicomtesse qui joue à cache-cache. Je lis. Là c'est Suz, qu'a des oursins dans les poches. Je regarde la Gossip Girl. C'pire qu'des oursins ! Savez qu'elle m'a laissé dormir en geôles à Bordeaux après m'avoir abandonné à Bergerac. Elle m'a laissé m'débrouiller avec les gros gardes sans même payer ma caution. Deux poissons pourris, ça compte pas, na ! Ensuite, ça parle de Maccro qui est mort. J'le connaissais pas trop par contre. Et puis après c'est moi.

Nouveau rire bête s'échappant de ma bouche.

C'est fini !

Je tends le journal à Cortès en fronçant les sourcils.

Maintenant t'peux partir.

Je me retourne ensuite vers la belle Dame en rose, avec toujours ce sourire niais sur le visage. Je m'aventure même à poser ma main sur la sienne. Ouahh, sa peau est si douce, elle est si belle. J'en suis, ouahh, tout retourné.
Puceau !
Non, il est amoureux !
Chut, les anges.

Z'appelez comment en vrai ? Venez d'où ?




* France Gall, Résiste

Un vrai combat de coq... ca finira par des blessés. La Rose était pour le moins embetée, car il s'agissait là d'une situation difficile a maitriser.
Habituellement, en taverne elle n'aurai pas pris de gants, choisissant sans remord celui qui partagerai sa couche en soirée.. et s'efforcerai d'éviter le malheureux abandonné ou de l'apprivoiser plus tard, un soir ou elle en aurait besoin. Mais là ! le cas etait delicat. Il y aurait de grandes chances qu'elle soit amenée à les croiser régulierement, à moins de raser les murs ou de se cacher dans les appartements dérobés. oh non ! Elle voulait enfin vivre au grand jour ! se montrer !

Le paon lisait le journal au soldat, voila qui lui laissait le temps de débattre interieurement.
Mais c'est qu'il lit tres vite le coloré !
Elle n'eu pas le temps de s'eclipser que deja il se plante devant elle, lui prenant la main et la questionne.

Mon vrai nom ? petit sourire en coin
l'on m'appelle Rose, et ce nom me convient bien. Elle recupere sa main doucement, sentant que sur la banquette à coté d'eux le soldat fulmine.
Pour sur que le coloré serai vite brisé comme une brindille tant le garde semble musclé.
Ils n'en sauraient pas plus. Dévoiler ses gambettes n'etait pas un probleme, mais elle mettait un point d'honneur à ne jamais trop en dévoiler sur son histoire.
D'ailleurs, elle préférait d'autant plus dévoiler les rumeurs et secrets des autres.

Pour gerer la suite, il fallait les séparer.. en faire s'éloigner un, si possible.

Bonne actrice, elle porte une main à sa gorge, simulant une déglutition difficile.
L'un de vous saurait aller me chercher une tisane bien chaude, aromatisée avec un peu de miel.
Yeux de biche, elle papillonne des cils.