Arrivée de Aleen

Sujet: Arrivée de Aleen Mer 2 Jan 2013 - 17:15

Elle avait reçu une missive de Suzette de Florensac, l'invitant a partager une tasse et papoter.

Aleen manda sa voiture, s'apprêta, se ravisa passa une tenue de cavalière, décommanda la voiture fit préparer sa jument frison Asphodèle.

La course pour se rendre au domaine lui fit un bien fou, loin de l'agitation des élections, elle respirait à pleins poumons l'air vivifiant, elle traversa la forêt à un train d'enfer grisée par la folle chevauchée, elle riait, sollicitait de la voix sa jument.

Enfin elle se calma à l'approche du domaine, mit un pied à terre, remit de l'ordre dans ses cheveux, puis à une allure moins vive se rendit jusqu'à la grille d'entrée.

Holà ! Bonjour je suis Aleen de Pastré, Dame de la tour blanche, je pense être attendue

Elle tendit au garde l'invitation.

Sujet: Re: Arrivée de Aleen Mer 2 Jan 2013 - 20:08

De la grande fenetre du petit salon, alors qu'elle passait un instant à révasser, le regard perdu au dehors, profitant du calme de la demeure, Klouska apperçu une visiteuse qui arrivait au grille de la demeure.
Une fois n'est pas coutume, elle sortit à sa rencontre.

A quelques pas de l'invitée, cette derniere se présenta.
Klouska parcourru les derniers metres qui les séparaient et se présenta à son tour.

Bonjour Dame Aleen, je suis Klouska, mais nous nous connaissons deja
Effectivement, les deux jeunes femmes avaient souvent l'occasion de se croiser au chateau en salle des courriers.
Aussi, Klouska lui sourit elle chaleureusement tout en lui ouvrant la grille.

Venez, entrez, Dame Suzette nous a fait part de votre venue.

Sujet: Re: Arrivée de Aleen Mer 2 Jan 2013 - 21:05

La suite c'est par ici^^

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Visiteur Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 02/01/2013

Aleen , toujours au plus mal appela sa fidèle Barberine, lui dicta une lettre

Citation :: Ce jourd'hui 4 avril 1461

Au chef de la Grande Maison de Bourmont

Vous m'aviez fait l'honneur de bien vouloir m'accueillir dans vôtre Mesnie, hélas vous comprendrez que suite aux événements survenus dans notre belle province, je ne puis résider avec nos assassins, qui plus est ont menti d'une manière éhontée afin de retrouver, pour certains, le chemin du conseil ducal.

Aussi j'accompagne cette missive du trousseau de clés que vous m'aviez confié.

Je prie pour le repos de l'âme de ma chère Suzette, et de tous ceux tombés ce terrible jour.

Aleen-de-Pastre
Dame de la Tour Blanche

Après avoir donné ses instructions, elle retomba épuisée sur sa couche

Un garde vint lui apporter la missive déposée au colombier de Bourmont. Elle le remercia d'un signe de tête puis s'en alla la lire dans le salon: elle se doutait bien de la teneur du message délivré vu la froideur d'une rencontre en taverne à Reims il y avait de cela quelques jours.

Depuis, elle avait reçu deux lettres de menaces écrites maladroitement par le serviteur du duc de Meaux, lettres auxquelles elle ne s'était pas abaissée à répondre.
Elle brisa le cachet de cire et déroula le fin parchemin: assassins au pluriel, alors qu'ici, à Bourmont, elle était la seule à avoir participé à la campagne de Bourgogne et elle était la seule à faire partie du Conseil de Régence.

Elle ne fut pas étonnée de tant de rancune, son seul regret fut de ne pouvoir dire adieu à sa filleule qu'elle aimait malgré leurs derniers différents, très violents. Au moins, Suzette était-elle partie rejoindre le Très Haut accompagnée par les prières de son amie Dame Aleen. Est-ce que d'autres anciens conseillers l'avaient veillée??? Son petit doigt lui soufflait que seule Dame Aleen était restée à ses côtés, les autres n'en ayant cure. Enfin, elle supputait, et souhaitait se tromper.

Quel gâchis, alors que tout cela aurait pu être évité si...si... l'ordre royal de détruire l'armée avait été suivi. Qui étaient les assassins dans tout ça??? Chacun y avait sa part, d'un côté comme de l'autre, et elle n'en ressentait aucune fierté car c'était la Champagne qui avait saigné.
Elle déposa le parchemin sur le bureau du salon afin que chaque membre de la Maison Bourmont en prenne connaissance et juge selon sa propre conscience. Ce dont elle, Hersent, était sûre, c'est que sa Suzeraine ne l'aurait pas blâmée pour avoir participé à la reprise du château, et cela lui suffisait.