L'arrivée de la Sars et de l'Ar Sparfel.

La jeune femme somnolait, assise dans la calèche qui les emmenait au domaine de Bourmont.
Elle s'était blottit contre son futur, celui qui avait été un grand ami et qui aujourd'hui lui avait avouer son amour pour elle après avoir vu la réalité en face.
Son cœur avait été meurtrie certes lorsqu'il avait jeté son amitié aux orties mais aujourd'hui il guérissait petit à petit parce qu'il était venu la chercher pour se faire pardonner.

Alors qu'ils avaient prit la route pour la champagne, le destin ou que sais-je à voulu qu'ils aient une mauvaise rencontre avec trois brigands. Ces derniers, en plus de les avoir détroussé de tous leurs pécules, n'avaient guère hésité à les laisser pour mort dans la fossé.
La Sars avait eut honte d'avoir été terrassé aussi facilement, mais que vouliez-vous faire un contre trois? Résultat des courses: Poignet droit cassé et des côtes très douloureuses.
Albin lui avait bander le bras mais ne pouvait faire plus puisqu'il n'avait pas le nécessaire. Et puis, ils s'aimaient peut-être, ils n'étaient pas pour autant mari et femme, c'est pourquoi lorsqu'il lui proposa d'aller voir sa mère Hersent pour la soigner, Orlane n'hésita pas une seconde.

C'est pourquoi, ils se retrouvèrent dans cette calèche, la brune sauvageonne recouverte d'une cape, avec une chemise deux fois trop grande pour elle, des braies crottés et en mauvaise état.
On lui avait tous pris, tous ce qui avait de la valeur et surtout ses écus. Lorsque la voiture s'arrêta, Orlane se redressa avec une grimace de douleur qui apparut sur son visage puis elle posa son regard par la fenêtre tous en demandant à Albin:

Où sommes-nous?

Ben oui, comme elle n'était jamais venu ici, elle ne savait pas s'ils étaient arrivés à destination ou si s'était juste une halte.

Visiteur Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 03/05/2011

Ils se sont réconciliés et même plus. Ils s'aimaient mais pendant un long moment ça allait que dans un sens. Il a fallu une engueulade, des mots durs et avoir brisé le coeur de la Sars pour qu'Albin se rends compte qu'au fond de lui il en était amoureux.

Il aurait remué ciel et terre, il a chevauché sur Nérélis jusqu'à Nevers retrouver la brune Bourguignonne, tenter de se réconcilier avec succès même si la blessure est toujours présente.

Sars, avait accepté de suivre l'Ar Sparfel afin de retrouver Hersent mais le chemin n'a pas été de tout repos surtout après le racket subit entre Sainte Ménéhould et Reims. De ce racket, c'est Sars, plus jeune, plus petite et plus fragile qui en a subit le plus de mal. Outre ses économies perdu, elle en était couverte de blessures.

Malheureusement, Albin avait laissé chez lui le principal de son équipement d'herboriste et le peu qu'il avait embarqué a été volé dans le racket, lui même ayant beaucoup perdu. Il fallait avant tout soigner Sars et dans un premier secours avait déchiré sa chemise afin d'en faire un bandage pour le poignet d'Orlane et avait prit la décision de la conduire à Bourmont où Hersent pourra la soigner. C'est que la Sars, même si son tempérament de soldat lui donne un caractère fort, elle était au fond une femme avec une fragilité, une timidité évidente et une pudeur surtout.
Albin respectait la façon d'être d'Orlane, et n'osait du coup l’ausculter afin de faire un diagnostic complet médical et y apporter les soins, c'est à peine s'il avait osé porter les yeux sur elle et l'aider à boutonner la chemise qu'il avait prêter à la pucelle Bourguignonne afin de se changer. C'est qu'Albin avait trempé Orlane en vidant sa gourde d'eau sur elle pour la réveiller d'un malaise qu'elle avait fait.

La calèche arrivait doucement à Bourmont donc, Orlane blottit contre Albin et arrivant aux grilles, le convoi s'arrêta. Sars ne savait réellement où Albin l'avait emmené la seule chose qu'elle savait c'était "voir Hersent".

CORTESSSSSSS!!!! C'EST LE REJETON DE L'HERBORISTE. OUVREZ LA GRILLE ET FAITES PRÉVENIR MA MÈRE, URGENCE MÉDICALE.

Même un sourd aurait entendu pour le coup l'Ar Sparfel fils hurler pour que Cortès ouvre. Et puis quitte à le prévenir, y aller avec le garde pas très courtois du domaine.

Répondant à Orlane alors.

Nous sommes chez la suzeraine de ma mère, chez des amis donc. On y est toujours la bienvenue quand il s'agit d'observer une période de repos et de soins, ma mère en est l'herboriste du domaine et donc de sa suzeraine. D'ailleurs cela me fait penser que je n'ai jamais rencontré sa Grâce Oksana.

Il est vrai que l'état de santé de la vicomtesse de Bourmont était depuis un long moment préoccupant, elle qui avait bien connu l'oncle d'Albin et l'avait soutenu peu avant qu'il meurt.

En attendant Cortès il parla un peu du domaine.

Ici donc c'est chez sa Grâce Oksana de Floret, ancienne paire de France, vicomtesse de Bourmont, Vicomtesse de Romilly, membre de l'ordre du Lys Royal et dame de Mathusalem. L'ordre de Mathusalem était un ancien ordre du mérite Champenois aujourd'hui en perdition.

Seulement la vicomtesse est malade puis de nombreuse années à ce que j'en sais et donc c'est le Duc de Rosnay et un de ses vassaux, Kelso Declervaux qui gère le domaine. Cortès que j'ai appelé c'est le garde, ma mère en est l'herboriste donc et vassale de la vicomtesse. On peut y croisé aussi Klouska, elle aussi vassale d'Oksana. Plus d'autres gens que je ne connais pas mais les 3 vassaux de la vicomtesse font une sorte de Triumvirat qui décide ensemble comment ça se passe ici. Enfin de mes souvenirs de mes 14 ans.

La jeune Sars sursauta tout à coup, ne s'attendant pas que l'Ar Sparfel fils se mettent à hurler d'un coup pour qu'on leur ouvre les portes.
Et le faites d'être surprise ainsi lui fit faire un faux mouvement, ce qui en résultat à un grognement de douleur alors que sa respiration se coupa un instant dût à la souffrance de ses côtes.
Est-ce que quelques unes étaient cassés? ou même fêlé? Dans tous les cas ça lui faisait un mal de chien. La brune sauvageonne réussissait tout de même à prendre la parole en grommelant:

Pas la peine de hurler au loup Ar Sparfel... je ne suis pas à l'article de la mort tout de même...

N'empêche qu'elle avait fini par esquisser un sourire car elle savait qu'il tenait à elle énormément, et outre ce qu'elle avait enduré depuis leur mauvaise rencontre, ça lui faisait plaisir.
En attendant que le garde qu'il avait nommé Cortes vienne leur ouvrir les grilles, la Sars écouta le jeune homme lui raconter tous ce qu'il savait sur les lieux.
Cela l'aida à masquer son anxiété car même s'ils allaient voir un médecin, s'était sa mère qu'elle rencontrera et qui la soignera.
Et connaissant les derniers évènements qui les avait emmener jusqu'ici, comment réagirait-elle face à la femme qui avait détruit sans vraiment le vouloir les fiançailles de son fils avec la Jagellon?
Puis, dut bout de ses réflexions, elle lâcha ses quelques mots, comme si elle n'avait pas écouter le discours d'Albin:

J'aurai préféré rencontrer votre mère en d'autres circonstance... Je suis en très mauvaise posture... En plus dans votre chemise...!, réalisa-t-elle horrifié à l'idée que Hersent se fasse de fausses idées sur elle.

La Sars se redressa alors d'un coup, laissant échapper une plainte au vu de la douleur de son geste, ce qui la fit retomber au font de son siège. Anxieuse? Si peu!

Garde Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 25/08/2013

Vanduc entendit du bruit . Il alla donc voir de quoi il s'agissait.

Il vit deux personnes attendre dans la cour.
Il alla donc a leurs rencontres.

Bonsoir, que puisse faire pour vous?
Je suis le nouveau garde donc excusez moi si je m'y prend pas mal.

Visiteur Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 03/05/2011

Les dernières paroles prononcer par Orlane laissait Albin presque sans voix. Il savait que la Sars avait raison il aurait été mieux dans de meilleurs conditions mais après un temps de réflexion.

Vous vous connaissez déjà toute façon. Il repensa à cette chose qui au final les a rapprochés et sujet à de nombreuses disputes avec la Jagellon et Albin ajouta. Je vous rappelle qu'elle était présente aussi bien aux quatrevents qu'en cours de médecine où vous avez prononcé...

Il s'arrêta sachant très bien que la brune comprenait de quoi il parlait mais là...

Il est vrai cependant que là c'est le cadre qui est différent, on est plus à Belrupt et puis...vous avez raison c'est une manière plus officiel que vous allez être présenté et voila l'état dans lequel je vous amène.

Albin tenta toutefois de rassurer un peu Orlane.

Même si vous êtes dans une de mes chemises, Hersent ne vous jugera pas ce n'est pas son genre et là vous allez être sa patiente. Si je vous ai amené ici c'est qu'à cet endroit on peut y trouver le calme, le repos que vous avez besoin. Une fois que vous serez soigné, dans une robe et coiffée vous serez tout à fait ravissante et présentable.

Les grilles s'ouvrirent enfin et le carrosse pénétra dans la cour. Albin entraîna alors doucement Orlane en dehors de la voiture. Là un homme vint les voir.

Albin lui répondit.

Où est Cortès? Je suis Albin d'Ar Sparfel, Seigneur de Baillou et fils d'Hersent d'Ar Sparfel si vous préférez ...l'herboriste du domaine et voila Orlane de Sars. La demoiselle a été blessé il lui faut des soins.

L'Ar Sparfel semblait comme un peu perdu avec ce changement de garde et du coup presser et pouvait parler sur un ton un peu hautain.

Oh et pas besoin de présenter vos excuses vous êtes pardonner il faut bien débuter un jour. Dites à ma mère "Sars souffre du poignet et des côtes après agression et racket" elle comprendra.

Il lâcha un sourire tout de même au nouveau garde. Puis regarda Sars, il est vrai qu'elle n'est pas mourante mais Albin s'inquiétait de l'état de santé tout de même de la brune.

Vous souhaitez vous asseoir un peu?

Il désigna un banc où elle pouvait patienter en attendant qu'on veuille bien les recevoir.

Sujet: Re: L'arrivée de la Sars et de l'Ar Sparfel. Mar 10 Sep 2013 - 15:49

Albin la rassura, ils descendirent de la calèche une fois cette dernière arrêté dans la cours puis Ar Sparfel fils descendit en premier.
Il fut interpeller par un garde qui avait l'air d'être nouveau en ces lieux, lui-même l'avouant aux visiteurs.
Après lui avoir demander le pourquoi de leur visite, Albin se retourna pour aider la Sars à descendre puis cette dernière s'installa sur un banc en pierre que lui présenta Albin en attendant.
Tant qu'elle ne bougeait pas, ça allait, suffisait d'un faux mouvement, ou qu'on lui touche les côtes pour que se soit assez douloureux. La jeune femme salua tout de même le garde avec un sourire crisper.
Elle resta alors silencieuse, serrant la manche de chemise d'Albin pour qu'il reste près d'elle, comme si elle avait besoin de s'accrocher à quelque chose pour ne pas perdre pied.

Sujet: Re: L'arrivée de la Sars et de l'Ar Sparfel. Sam 28 Sep 2013 - 13:29

Dans son atelier d'herboriste, Hersent peaufinait plusieurs préparations en vue de la saison hivernale et surtout de refaire le stock des remèdes.
Des bruits de voix dont celle du nouveau garde puis plus rien. Cela commence à l'interpeller aussi, après avoir vérifié que les préparations bouillonnaient sagement, elle se rendit à la grille d'entrée et eut la surprise d'y voir son fils accompagné d'une jeune femme.

Bonjour Albin! Bonjour damoiselle! Elle salua le garde puis le prit à partie:

Que faites-vous planté là comme un piquet? Elle en venait à regretter Cortès et son sale caractère. Mon fils patiente depuis combien de temps ici?

Regards vers les deux jeunes gens et s'aperçoit que la demoiselle est bien pâle donc alerte dans la tête du médecin:

Mon dieu que se passe-t-il? Ton amie ne semble pas au mieux de sa forme! Suivez-moi jusqu'à mon atelier pour que j'examine la jeune damoiselle. J'y ai tout mon matériel, ce sera plus pratique.