La salle d'auscultation

Sujet: Re: La salle d'auscultation Lun 21 Sep 2009 - 19:39

Rackam entra après le garde dans une salle sombre! D'humeur plutôt festive, il se refroidit vite en voyant les objets disséminés par ci et part la.

Ainsi il entrait dans la salle mystique que la vicomtesse se targuait d'avoir.
La surprise passé, il avança vers la maitresse de ses lieux tout en jetant un coup d'oeil autour de lui.

Décidement, les hommes ne savaient plus quoi inventé pour leurs distractions.

il salua la vicomtesse per une reverence, puis restant silencieux il attendit qu'elle réponde au garde avec un grand sourire en coin, et avec une once de provocation! Il se dit en lui:

"Même pas peur!"

Sujet: Re: La salle d'auscultation Lun 21 Sep 2009 - 21:15

Bibi revint rapidement accompagné de sa nouvelle victime. Quel plaisir ! Cela faisait si longtemps. Depuis... Redshark, ce traitre de Redshark qui, après s'être moqué d'Ysa, avait fait pareil avec elle, mais qui en avait été plus que punit puisqu'il avait trouvé la mort dans une embuscade. Ou peut-être était-ce la mort qui l'avait trouvé, lui...
En tous cas, il n'était plus et elle ne pouvait s'empêcher de regretter cet homme, son supérieur, avec qui elle s'entendait si bien et à qui elle s'était confiée.

Le membre de sa garde la sortit de sa rêverie en lui demandant ce qu'il devait faire.

Et bien, c'est selon. Je dois initier notre commissaire au commerce intérimaire aux pratiques de la torture afin de l'aider à développer sa mémoire et à réagir plus rapidement à mes requêtes. Pour l'instant, je n'ai pas eu à me plaindre de vous, mais si vous désirez rester, je peux vous donner quelques coups de fouet pendant que Rackam testera ce que j'ai prévu pour lui.

Elle jeta un coup d'œil au CaC et réfréna un rire à sa mine ébahie.

Bienvenue dans l'antre du Grizzly chevalier Rackam. Les portes de mon paradis vous sont ouvertes.
Je vous ai réservé la chaise à clous. Elle vous convient pour un début ?

Sujet: Re: La salle d'auscultation Lun 21 Sep 2009 - 23:56

"Je pense que je suis resté assez longtemps assis sur ma monture et que je vais resté debout pour l'instant. Mais sinon, prenez la pour vous! Vous avez l'air d'y être plutôt atachée, n'est ce pas?"

Il sourit à la vicomtesse et continua sa visite. Il était impréssioné par cette collection plus ou moins morbide mais attrayante.

"je vois que vous avez quelques pieces fortes intéréssantes. les avez vous éssayer toutes ou attendiez vous une personne parfaite pour servir de cobaye?"

rackam rit sachant que la vicomtesse le regardait se demandant si ce n'était pas lui qui ferait l'affaire. Puis il se retourna vers la vicomtesse et la regarda droit dans les yeux.

"Je vois que j'ai eu raison de faire demander à une personne que je connais de faire livrer un objet pour vous. D'ailleurs il me semble qu'il ne devrait pas tarder à atteindre la grille de votre chateau."

Il sourit puis finit par dire:

"Disons que c'est un présent que je vous fait e guise de remerciement à votre invitation et à l'aide que vous m'aurez procurer lors de mon passage aux économies."

Sujet: Re: La salle d'auscultation Mar 22 Sep 2009 - 6:50

Bibi devint tout blanc aux dits de la vicomtesse. Il ne voulait point être fouetté encore moins être torturé. Etre celui qui tient le fouet d'accord, etre celui qui le subit, non. Quand rackam parla d'un cadeau qui devrait arriver dans pas longtemps, Bibi releva la tête.

Je vais aller le chercher...

Il sortit de la salle, rassuré de la quitter, en direction de la grille.

Sujet: Re: La salle d'auscultation Mar 22 Sep 2009 - 11:46

Son intérêt se raviva soudain. Un objet ? A rajouter à sa collection ? Voilà qui était fort intéressant et le geste était noble.

Vous pouvez aller le chercher, je vous remercie.

Puis, se tournant vers son "invité" :

Les essais se font sur des volontaires plus ou moins désignés selon des critères bien précis. Il ne faut pas abimer de tels chef d'œuvre. Certains sont des pièces uniques. Vous comprendrez donc que c'est un honneur que de pouvoir les essayer.

Mais si vous préférez rester debout, je peux vous proposer le carcan. Je me ferais un plaisir de tester ma dernière acquisition que voilà. Certes, je n'ai pas encore eu le temps de faire affuter les piques, mais il me semble que cela suffira pour vous.

Puis-je vous demander ce que vous avez apporté ? Il n'est pas bon d'être trop curieux, mais quand il s'agit d'objets de ce genre, je suis d'une impatience folle.

Sujet: Re: La salle d'auscultation Mar 22 Sep 2009 - 15:03

"La patience est une vertue, vicomtesse, surtout dans ses moments la! Et vous n'avez plus beaucoup de temps à attendre je vous garantis que vous serez ravis de cette nouvelle pièce de collection que j'ai ramené lors d'un de mes voyages chez nos voisins de l'empire romain."

Rackam voyait dans les yeux de son interlocutrice que le suplice de la patience était une torture pour elle. Cela le fit sourire.

Sujet: Re: La salle d'auscultation Mar 22 Sep 2009 - 21:54

Bibi et Kelso portait du mieux qu"ils pouvaient l'objet toujours recouvert d'un toile. Bibi, curieux, ne pouvait s'empêcher d'essayer d'enlever la toile, de voir a travers, mais rien ne laissait paraître ce que la toile conservait. Bibi et kelso posèrent alors l'objet devant la porte et Bibi frappa à la porte avant de l'ouvrir.

Voici le présent que le sieur Rackam avait parlé.

Bibi et Kelso firent entrer l'objet, toujours recouvert, dans la salle. Puis ils se retirèrent.

Sujet: Re: La salle d'auscultation Mer 23 Sep 2009 - 0:02

Rackam vit entrer le garde accompagné de kelso portant sont petit présent à la vicomtesse. Il sourit en voyant les deux hommes sortir et ne pas rester ne serais ce que par curiosité.

Il se retourna vers Oksana lui sourit, puis lui dit:

"J'espere que ce petit présent vous fera plaisir. c'est une vraie oeuvre d'art je puis vous le garantir."

Rackam alla à l'objet encore emballé puis pris un moreau de la toile qui le recouvrait.

"Quand vous voulez vicomtesse!!"

Sujet: Re: La salle d'auscultation Mer 23 Sep 2009 - 9:52

Elle regarda arriver les gardes et repartir tout aussitôt sans qu'elle n'ait le temps de les interpeller afin de les inviter à éventuellement tester son nouveau joujou. Peu importait, Rackam était là et ferait bien l'affaire au cas où. Et sinon, elle pourrait toujours les rappeler. Kelso n'avait pas terminé de faire pénitence donc...

Elle se campa devant l'objet.

Je suis prête cher CaC.

Sujet: Re: La salle d'auscultation Dim 27 Sep 2009 - 16:06

Rackam sourit en voyant l'impatience de la vicomtesse. il tira le tissu puis dévoila l'objet!

La salle d'auscultation - Page 3 Vierge_de_fer

Ceci est un véritable manteau de honte ou appeler aussi, Vierge de fer et en voici la petite histoire:

Citation :: hrp:
Redoutable instrument de torture utilisé par les chasseurs de sorcières à la fin du 18eme siècle, la vierge de fer se présente comme étant un type de sarcophages de bois ou d'acier dans lequel la victime devait se tenir debout. La boite faisait généralement deux mètres de haut et un mètre de largeur. Des pointes tranchantes (ou perforantes), se trouvant disposées sur les parois intérieures ainsi que sur le couvercle, transperçaient la victime à la fermeture du mécanisme qui pouvait généralement être cadenassé. Ces pointes étaient souvent disposées de façon à perforer la victime sans causer une mort immédiate afin de rendre la séance de torture longue et douloureuse. Forcée à se tenir debout, la personne enfermée à l'intérieur mourait donc au bout de son sang, épuisée et quelques fois asphyxiée. Une ou plusieurs petites ouvertures, généralement disposées sur le couvercle, permettaient aux tortionnaires d'interroger sa victime ou de continuer la torture avec d'autres objets.

Selon certains historiens, la première vierge de fer aurait été fabriqué par l'allemand Johann Philipp Siebenkees, qui aurait conçu "la vierge de Nuremberg" en 1793. Selon un de ces ouvrages, il se serait inspiré d'un outil similaire utilisé au 16eme siècle, le "Schandmantel" (le manteau de la honte). Ce dernier est une boite généralement composée de bois et d'étain, mais dont l'intérieur ne possédait aucune pointe et servait uniquement à humilier les criminels.

Une modification du "manteau de la honte" aurait servie, pour la première fois, à l'exécution d'un faux monnayeur le 14 août 1515. Les archives rapportent qu'une fois que l'homme était placé à l'intérieur de la boîte, on refermait tranquillement la porte afin que de longs clous viennent pénétrer ses bras et ses jambes à plusieurs endroits, ainsi que ses yeux, sa poitrine, ses épaules et sa vessie. Les clous n'étaient pas enfoncés profondément dans la victime, qui pouvait survivre et se lamenter pendant deux jours avant de rendre l'âme. Cet objet de mise à mort aurait été utilisé pendant une dizaine d'années.

Mais ces histoires sont floues, nos connaissances sur les vierges de fer sont basées sur des archives et de la littérature du 19eme siècle, qui ont fortement été influencés par les croyances populaires. La fiction et la réalité sont difficiles à dissocier.

La vierge de Nuremberg est encore aujourd'hui la vierge de fer la plus connue et la plus souvent représentée. Elle était anthropomorphe (de forme humaine) et les rumeurs disent qu'elle représentait la vierge Marie. Elle a été utilisée durant l'inquisition afin d'injecter symboliquement la foi chrétienne dans le corps des hérétiques. Elle mesurait 2.1 mètres de hauteur et 0.9 mètre de largeur, possédait deux portes et était assez grande pour contenir un homme adulte. À l'intérieur de ce cercueil, une dizaine de longs clous se dressaient, prêts à perforer sa victime. Au dessous de cette machine infernale était ouverte une oubliette au fond de laquelle le cadavre tombait émietté et pourrissait dans un ruisseau souterrain, pour servir de nourriture aux poissons. Elle fût totalement détruite au cours de la dernière guerre lors des bombardements aériens de Nuremberg.

Plusieurs vierges de fer datant du 19eme siècle sont exposées dans les musées européens, mais il est probable que la plupart d'entre elles n'aient jamais été utilisées.

Rackam regarda amusé la vicomtesse.

Sujet: Re: La salle d'auscultation Mer 30 Sep 2009 - 17:04

Elle ouvrit grands les yeux, tourna et retourna autour afin de l'observer sous tous les angles, et siffla.

Joli. J'avoue que la chaise de Ghost n'est que pour les petits joueurs à coté de ce sarcophage. Belle trouvaille.

Puis, se tournant vers lui : Je peux le garder ?

Sujet: Re: La salle d'auscultation Ven 2 Oct 2009 - 1:41

Rackam sourit à la vicomtesse.

"Je ne pense pas avoir amené cette imposant objet pour le raener chez moi ensuite. prenez ceci comme un cadeau de ma part. Je suis sur que Kelso pourra le tester pour vous... Ou n'importe qui d'autres d'ailleurs."

Rackam sourit en coin. Et regarda la dame en pleine extase devant cet instrument de torture.

A l'approche des fêtes d'hiver, elle avait décidé de s'offrir quelques joujoux afin de pouvoir aborder le printemps positivement. A cet effet, elle était partie discrètement avec un carrosse équipé d'une grosse malle au cas où elle trouverait son bonheur.

Et elle l'avait trouvé, ce qui n'avait pas été sans la ravir, d'autant plus que quelques personnes semblaient impatientes de goûter à ses douces et tendres manipulations.

De retour, elle fit débarquer la malle remplie et défit soigneusement les paquets bien emballés et ficelés avec soin. Elle avait notamment trouvé une belle écarteleuse en cours d'utilisation. Le propriétaire n'avait pas rechigné devant la bourse pleine qu'elle lui tendait et, pour le prix, lui avait même laissé la pauvre femme accusée de sorcellerie qui était en train de tester l'appareil.

La salle d'auscultation - Page 3 2Q==

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

Debut ici : https://oksana.niceboard.com/t360-arrivee-de-hersent

Il la regardait partir en réfléchissant si c’était un bon cobaye. Il l’imaginait pendu par les pieds ou encore, attaché à des piliers, bras tendus, ou encore, pourrait il tester la chaise à pic. Didiou, il venait tout juste de la laisser partir sans même avoir profiter de quoi que se soit. Il venait de mettre au point un piège machiavélique et c’est donc en courant qu’il se décida de rattraper la jeune femme.

Dame Hersent !!

Une fois à sa hauteur, il l’attrapa par le bras en souriant faussement. Il n’était point question qu’elle quitte ses lieux sans avoir mis les pieds dans la salle afin de satisfaire son besoin primaire de faire souffrir une personne.

Dans la hâte, j’ai omis de vous dire que nous avions un banquet à vostre disposition.

Tout en lui parlant, il l’entraina à l’intérieur, passant rapidement devant le petit salon. Il lui lâcha le bras afin de ne pas éveiller les soupçons. Il passa devant la salle des tortures et s’y arrêta faisant mine de rien. Il ouvrit la salle encore sombre et invita Hersent à y entrer.

Je vous invite à entrer, le banquet est à l'intérieur.

Klouska avait ouïe dire que des visiteurs étaient arrivés à la demeure. Elle quitta donc ses appartements et rejoignit les quartiers publics.
Tiens...le petit salon d'acceuil semblait vide.. elle continua donc sa progression et reconnu la voix de kelso qui resonnait dans le couloir voisin. Elle pressa le pas et le rejoignit au moment où il ouvrait LA porte. Elle entendit ses derniers mots et sourit en voyant l'invitée.
A quoi jouait il encore ?

Bonjour Bonjour ! lança t'elle enfin à leur hauteur. Je me nomme Klouska, se présenta t'elle à l'invitée. Oh mais je vois que vous allez déjà à .. se rappelant des mots de Kel, que vous allez dejà a la salle du banquet ?

Hersent était au milieu de la cour lorsqu'elle entendit Sire Kelso la héler. Elle s'arrêta, tourna la tête vers la voix et le vit arriver rapidement à sa hauteur. Il lui prit le bras, ce qui la surprit, pour lui faire rebrousser chemin: il avait oublié qu'elle avait une invitation à un banquet. Un banquet??? V'la autre chose! Hersent tenta de lui faire comprendre que son petit Arthur l'attendait pour la tétée, mais l'étrange Kelso ne semblait rien vouloir entendre. Comme elle ne souhaitait pas faire un esclandre, elle se laissa convaincre en grommelant:

Sire Kelso, j'ai un nouveau-né qui attend sa tétée et je n'ai pas vraiment le temps de dîner. Je vais vous suivre mais je ne resterai pas très longtemps, tenez-le vous pour dit.

Elle le suivit, étonnée de sa diligence à traverser les pièces de la demeure. Elle fut soulagée de le voir lui lâcher enfin le bras, il commençait à lui faire mal à le serrer depuis la cour. Ils s'arrêtèrent devant une porte qu'il lui ouvrit avant de s'effacer devant elle. La pièce était sombre....étrange pour un lieu réservé à un banquet. Discrètement, Hersent mit sa main sur la poignée de son épée. Elle avait comme un étrange pressentiment. Elle se tourna vers Kelso et lui dit:

Sire Kelso, un banquet pour deux? Où sont les bougies?

A ce moment-là, une jeune femme vint se joindre à eux.

Dernière édition par hersent le Sam 5 Mar 2011 - 22:36, édité 2 fois

La jeune femme se présenta, elle s'appelait Klouska. Hersent fit de même:

Bonsoir, Dame Klouska, je suis Hersent, de Varennes, lieutenant chez les Loups de Champagne.

Elle s'interrogeait de plus en plus sur cette salle encore dans la pénombre. Elle se prépara à toute éventualité...d'autant qu'à présent, elle se retrouvait à 2 contre 1. Elle s'arrangea pour être toujours face à ses deux hôtes et attendit que Sire Kelso allume les candélabres. Elle ne cessait de penser à son fils qui l'attendait à la caserne.

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

Fort bien Klousky était de la partie. Il espérait qu’elle ne se montrerait pas trop aimable avec son ôte. Ben non hein, il faut garder le sérieux dans ces circonstances. Il passa devant Hersent et Klousky, qui eut le droit à un sourire en coin en passant. Il prit soin de refermer la porte … et s’avança dans l’obscure salle qu’il connaissait comme sa poche maintenant.

Il alluma les bougies de la pièces ainsi que les torches accrochées au mur. Une fois la salle éclairée, elle laissait paraître la multitude d’instrument tous aussi beaux les uns que les autres. La fameuse chaise à pic, les chaînes, la fameuse égosseuse qui lui faisait bien froid dans le dos rien qu’à la regardant. Il passa devant les préféré de sa Vicomtesse à savoir la zécarteleuse et la poire d'amour.

Et op, encore un frisson qui lui traversait le dos … décidément. Il se tourna vers Hersent d’un œil bien noir et faisant de grands gestes pour lui présenter la sublime collection.

Comme vous pouvez le voire, c’est de la qualité. Alors lequel vous tente ? Avez-vous une préférence particulière, ou préférez-vous que je choisisse pour vous ?

Je demanderais juste que pendant l’expérience, vous ne bougiez point : la Maison n’assure pas les blessures inopinées.

C’est vraiment très excitant. Il lui tournait autour en analysant le physique de la demoiselle. Plutôt menu et elle venait de donner la vie … uhm peut être que. Il s’approcha d’elle avec un large sourire.

Il est de coutume de laisser choisir l’instrument je sais *grand geste de dépit* Mais je vais me permettre de vous orienter, dans ma grande gentillesse.

Le cep qui consiste en une pièce de bois dans laquelle on enserre les pieds Il comporte plusieurs trous, ce qui permettait d’écarter considérablement les jambes afin d’assouplir la silhouette. Il est possible de le combiner avec le pilori pour fixer les jambes ainsi que le cou et les bras. A votre guise.

La Vierge de fer est un sarcophage en métal hérissé de pointes sur ses parois intérieures. Quand les parois se referment autour de vous les pointes vous poignardent en une dizaine d'endroits. Chaque mouvement vous fait ressentir une douleur encore plus vive. C’est merveilleux pour la bonne circulation du sang.

Que choisissez vous ??

Lorsque Kelso éclaira la fameuse salle de banquet, il se mit à regarder Hersent d'un oeil noir, un sourire inquiétant aux lèvres. Elle se raidit un peu plus et n'en cru pas ses yeux quand elle découvrit les instruments plus délirants les uns que les autres, ornements sortis d'une imagination bien sombre. Elle regarda Kelso et dame Klouska, tour à tour, levant ses sourcils en signe d'incrédulité:

Vous faites partie de la Sainte Inquisition ou quoi?

Gardant toujours sa main sur son épée, Hersent, prenant son courage à deux mains, se mit à faire le tour des décorations originales. Sire Kelso lui vantait les mérites de divers petites choses puis lui proposa un choix, comment dire, un peu shakespearien: le cep agrémenté du pilori ou encore la Vierge de fer et ses subtils clous ne demandant qu'à mordre la douceur de la peau. D'une voix qui se voulait assurée, Hersent se tourna vers son hôte:

Sire Kelso, vous me laissez un choix tout shakespearien, digne des pires atermoiements de Hamlet, en son château danois d'Elseneur...souffrir ou ne pas souffrir, telle est la question....sans faire de vilain jeu de mot.

Hersent frissonna, mais pas de froid. Elle avait ouï dire que la Demeure de la Vicomtesse Oksana avait une pièce qui intriguait et faisait trembler à la fois, elle avait ouï dire aussi que d'étranges expériences s'y tenaient. Elle savait aussi qu'il était recommandé, pour un soldat et encore plus pour un officier de l'Ost, d'apprendre à endurer la douleur afin de ne pas céder aux premières chatouilles ennemies si par mésaventure il était fait prisonnier. Elle mit de côté son rôle de jeune mère pour endosser celui d'officier...elle avait été GES pendant une courte période, certes, mais elle ne plierait pas si facilement. Force et Honneur, telle est la devise des Loups.
Hersent examina, attentivement, le fameux cep avant de regarder ses pieds...heummm, Christos avait souffert pour la Redemption des hommes...cloué sur une croix...elle se dit que ce spectacle aurait réjoui au plus haut point Sire Kelso.

Votre Cep, Sire Kelso a-t-il été fabriqué à partir d'un arbre issu d'une forêt gérée dans l'esprit d'un développement durable? Il me semble que oui...objet de belle facture, sculpté avec art et amour du travail bien fait...patiné par les ans et les usages fréquents. Quant à votre pilori....ma foi, je dirai qu'il est du même bois, non?

Hersent sourit intérieurement à l'image d'un autre type de pilori possédé par le Sire Kelso...mais il lui fallait raison garder et tête froide conserver pour continuer cet entretien inattendu et ne pas se laisser distraire par son imagination.

Ensuite, elle tournicota autour de la Vierge de fer....beurk, un sarcophage, un tombeau...avec peut-être un oeil à l'intérieur pour scruter le degré de terreur des cobayes. Elle testa du bout des doigts le pointu des clous, aië, aië, très acérés et très bien entretenus aussi. Elle se rappela des récits de l'érudit venu d'Orient qu'elle prenait plaisir à croiser tant ses conversations étaient enrichissantes et édifiantes. Il lui avait appris quelques rudiments de méditation, exercice prisé dans son pays, permettant de se mettre hors du monde et hors de soi. Elle leva la tête et demanda à Kelso:

Il fait drôlement noir là-dedans. Si j'opte pour la Vierge, y aurait-il moyen d'avoir un minimum de lumière?

Elle prenait un air bravache mais s'il n'avait tenu qu'à elle, elle ne choisirait rien du tout, mais alors rien du tout, du tout. Elle reprit:

Tout de même, Sire Kelso, je me permets de vous faire remarquer que votre notion de banquet est un tantinet décalée par rapport à celle que l'on s'en fait d'ordinaire. Grand Dieu, voici une salle de banquet où les mets servis jouent sur une gamme complexe, et variée, de saveurs amères voire acides. Il ne manque plus que du ricin pour que la fête soit totale!

Klouska se tenait la, devant la porte qu'elle venait de refermer derriere eux. Elle était toujours aussi impressionnée par cette salle, il faut dire, qu'elle ne s'y rendait que très rarement.. voire jamais.. s'y retrouver enfermer était l'un de ses cauchemard, mais aujourd'hui, la cible ne serai pas elle.D'ailleurs Klous fut agréablement surprise du calme que laissait parraitre la louve, lieutenant qui plus est ! Mais une petit lueur de peur semblait briller dans ses yeux.. quoi de plus normal lorsque l'on se retrouve bloqué la ?!

La jeune clermontoise se contenta de les écouter, barrant toujours le chemin de l'unique sortie.
Elle guettait les réactions de Kelso, ne sachant pas trop jusqu'où il comptait aller.

Hersent, tout en devisant avec un calme étudié et presque maîtrisé, remarqua que la jeune femme, Dame Klouska, se tenait devant la porte, refermée, de la salle. Uhmmm, la seule issue semblait bloquée. Diantre, elle n'était pas sortie de l'auberge et surtout, elle ne serait pas à l'heure pour la tétée. D'ailleurs, ses seins commençaient à la faire souffrir, la montée de lait s'annonçait. Cependant, elle fit en sorte de ne plus y penser, d'ôter cette idée de sa tête, d'ôter ce lien qui la rattachait à sa condition de mère, ce qui pouvait la rendre encore plus vulnérable. Elle s'attacha à fixer son attention sur la lueur tremblante d'une torche, près de la Vierge de fer. Peu à peu, le calme ralentit les battements de son coeur et fit taire la douleur de sa poitrine.

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

La jeune dame parlait fortement étrange … enfin pour le peu qu’il écoutait. En temps normal cela passerait pour de l’impolitesse, les temps n’étaient plus normaux alors cela était devenu une habitude de ne point écouter piailler ses victimes. Elles avaient toutes la même réaction : le brassage de vent à répétition afin de jouer sur la carte comique. Il n’en avait que faire, cette carte là ne marchait plus avec lui. « Durable » qu’est donc ce mot ? Un arbre durable ? Eternel … qui ne meurt jamais … un vampire comme dans les légendes ? Peut être que la Sainte Inquisition la ferrait parler, hahaha !

Vous avez là du matériel de grand professionnel. La Vicomtesse n’est point une mandante à s’acheter les premiers prix. Tout est en bois pure foret Champenoise. Vous avez ici, du cuir datant des années folles de ma grand-mère. Solide à tout va *dit il en tirant dessus pour démontrer ses arguments*

Il la regarda un instant, jugeant qu’elle était peut être un peu trop douillette pour les instruments de luxe. Il soupira grandement avant de lui montrer d’autre outils accrochés au mur.

Vous êtes surement trop douillette pour mériter la Vierge. A vous entendre vous plaindre, je me demande si j’ai bien fais de vous mander à venir ici.

C’est tout un art que de découvrir ses limites physiques. Il faut avoir envie de se dépasser, de repousser ses limites en se soumettant à des exercices d’assouplissements et d’étirements. Nous n’avons jamais vu personne en personne que je sache. Cessez de faire l’enfant voyons.

C’est d’accord pour la Vierge … il faut vous enlever ce manteau qui vous boudine et cette épée qui pourrait abimer la machine. Mon assistante *montre Klousky du doigt* va vous aider à vous déshabiller et à vous installer. C’est une professionnel, n’ayez crainte.

Pendant ce temps, je vais me préparer aussi. Il demande une grande maitrise de soi pour cette affaire.

Sur ceux, il attrapa plusieurs objets sur le mur et les étala sur la petite table devant lui. Il les mis dans l’ordre d’utilisation et de douleur. Il ne fallait pas commencer par trop douloureux, sinon le plaisir n’atteignez point la jouissance !

Hersent n'en cru pas ses oreilles: il pensait qu'elle geignait!!! Maîtrisait-il suffisamment le françois pour comprendre ce qu'elle venait de lui dire? A priori, pas vraiment...ou alors il le faisait exprès. Elle remarqua qu'il était tout à son projet d'auscultation et imperméable à tout discours.
Il la voyait douillette...ben qui ne serait pas un peu douillet face à de tels instruments!!! Non mais, je vous jure!
Elle le regarda droit dans les yeux et le remercia:

Merci pour la Vierge de fer, je ne vous en demandais pas tant.

Elle le toisa à nouveau, glaciale:

Je me passerai de l'aide de votre assistante, merci!

Lentement, elle ôta son manteau, dégrafa son baudrier qui tomba dans un grand bruit de fer.

ça vous convient?

Elle se sentait nue sans son épée mais elle ne voulait pas lui donner la satisfaction de la voir démunie: elle le regarda préparer, avec un ravissement sans fard, ses petits outils, puis elle laissa son esprit errer dans la pièce. Elle entendait ses deux hôtes parler mais leurs voix étaient comme assourdies....elle sourit, bientôt ce serait l'heure de vérité.

Aux dires de Kelso, Klouska s'avança mais la visiteuse fut plus rapide et quitta ses affaires sans trop broncher..
Klouska fit tout de meme quelques pas vers elle, lui prit délicatement le bras et l'ammena en douceur au plus près de la machine.
Le regard de la jeune femme se faisait compatissant mais l'invitée n'y pretta pas attention.

Rho mais quelle idée de commencer par cette machine de torture.. enfin, plus vite ils auraient commencé plus vite ce serai fini....

Armure bourmonesque Nombre de messages : 3557 Date d'inscription : 08/06/2009

Il eut envie de rire démoniquement en la voyant s’exécuter tel un bon soldat. Oh puis, on peut bien se permettre un petit intérieur MOUHAHAHAHA. Voila qui soulage grandement. Il aurait aimé avoir la tenu complète du tortionnaire sans pitié. Il était un peu déçu pour ça : imaginez une superbe combinaison en cuir noir, bien ajustée au corps. Une sorte de masque avec seulement deux trous pour les yeux avec une ceinture utilitaire pour y accrocher les instruments.

Il la regarda se dévêtir enfin par entièrement bien sur. Il se leva et shoota dans son épée afin qu’elle ne gène pas la petite affaire. Il aida Hersent à se coucher dans le sarcophage et l’installa correctement.

Donc on part sur La Vierge de fer … Preniez bien appuis au fond de la chose. Essayez de ne pas trop bouger aussi. Un incident est trop vite arrivé. Aussi, lorsque le sarcophage sera refermé, vous aurez l’impression de manquer d’air. N’ayez crainte, vous voyez *lui montre du doigt* vous avez des petits trous afin que l’air arrive à vos narines. Tout est prévu pour le confort.

Il se tourna vers Klousky qui se tenait à distance en lui faisant signe de se rapprocher afin qu’elle l’aide. Il lui donna un petit pot avec des petits aiguilles de différentes longueurs dedans.

Vous verrez, vous serrez détendu après. Mon assistante pourra vous mettre quelques aiguilles dans les pommettes en sortant afin de décrisper tout cela.

Allez, je vais fermer maintenant. Je vous ai dit les règles de sécurité. Maintenant, vous êtes assez grande … vous êtes maman en plus. Votre enfant serait fier de vous, croyez moi.

Sur ces paroles, il commença à refermer le couvercle …